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Publié par JM DELATTE

Après l’intermède de la finance qui était, car il y a eu circonvolution, mon ennemie, l’exécutif chante à corps et à cris son nouveau credo – in unum… - à la chaire d’été du MEDEF, l’entreprise, mon amie !

Pour combien de temps ? Celui d’une autre circonvolution ou d’une révolution ?

Bien sûr que j’accepte volontiers cette prise de conscience tardive sans pour autant m’égosiller, sans m’époumoner car c’était une réalité flagrante ! Un politique ne voit que sa carrière… Il n’a jamais mis les pieds dans l’entreprise – sauf pour boire un coup de la cuvée du redressement productif et bouffer des petits fours lors des « visites programmées » d’une grande usine - ! Les « petites » ? Insignifiantes !

Le tissu de l’entreprise est hétérogène. Il est composé de grandes (celles du CAC 40 en particulier) et de petites PME/PMI. L’ensemble est loin d’être homogène pour bien des raisons. Les « avantages acquis » de l’une ne sont pas ceux des autres : aides, fiscalité…

Petit rappel instructif : En 2011, il y avait – source INSEE214 Grandes entreprises, 4.794 Entreprises de taille intermédiaire, et 136.000 PME/PMI (hors activités financières et assurances).

L’entreprise est certainement le seul lieu où la croissance pourrait s’exercer mais… Mais quoi ?

Qui prend le plus de risque à entreprendre ? Le petit !

Mais aujourd’hui, plus qu’hier et bien moins que demain, il abandonnera car il se trouve déjà menacer par cette nouvelle gangrène que représente l’emploi – pas celui qui inversera la courbe exponentielle du chômage… 5.400.000 fin juillet 2014 des « travailleurs détachés » ! Qui ose aborder ce « problème » ? Personne ! Ni le MEDEF, ni la CGPME ! Sujet bien trop sensible !

Et pourtant, la réalité du terrain est là ! Je la rencontre tous les jours ! C’est notre sujet de conversation entre gens du même métier dans le Bâtiment, en particulier ! Comment dégager de la marge quand « vos concurrents étrangers » pratiquent des moins 20, moins 30 % par rapport à votre propre soumission ? Travailler sans marge, c’est se casser la gueule et envoyer à Pôle emploi vos propres salariés ! C’est le premier point.

Les 35 heures, le carcan administratif, les seuils, le roman fleuve du Code du Travail font le reste ! C’est le second point !

Alors tant que l’on n’osera pas véritablement REFORMER en profondeur, il n’y aura pas d’embellie sur le front de l’emploi et de la croissance. Tout le monde en parle dans l’opposition ! Tous veulent l’avis des partenaires sociaux, des syndicats avant d’agir – non de s’agiter - ! Que de réunionite en perspective… Pour rien ! Le Paon continuera à faire la roue ! Ce ne sera pas celle de la fortune !

Oui, il faut être cinglé pour prétendre réformer le paquebot France. C’est vrai, il est déjà désarmé en Asie… Dès qu’un « projet » pointe le nez… C’est le rhume assuré ! Ça tousse, ça éternue dans la classe        des « grognards » (gauche comme droite), des syndicats, des rêveurs en tout genre.

Les potions – sans être magiques – du bon docteur ne sont plus des « génériques » mais des placebos !

La France continue à être le pays du renoncement. Non, il n’y a pas de « statu quo » à attendre mais de l’action à entreprendre ! Sinon, ce ne sera pas la récession mais le déclin !

Contrairement au Portugal, à l’Italie, à la Grèce, à l’Espagne, en France on continue à fermer les yeux sur notre devenir. Qu’importe que l’on continue à emprunter, qu’importe que nos déficits se creusent, qu’importe que le chômage progresse, la patate chaude sera donnée au futur président !

L’entreprise de charme de Manuel est vouée à l’échec ! A moins que…

Depuis des lustres nos gouvernants n’ont jamais eu le courage de prendre le taureau par les cornes de peur de se voir flinguer tant par leurs propres troupes que par les électeurs.

Mesdames et Messieurs, vous n’êtes pas « en responsabilité » pour plaire mais pour faire quitte à déplaire !

Après la lecture de l’évangile selon François, place au credo de Manuel !

Qui croire ? L’avenir proche rendra son jugement...

Au premier tour de la valse... J.BREL !

Si l’entreprise m’était chantée…Si l’entreprise m’était chantée…
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