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Publié par JM DELATTE

12-09-11-trierweiler-hollandeComme bien des téléspectateurs - ils étaient environ 10 millions - j’ai écouté Monsieur le Président de la République dans son grand oral et surtout son grand retour aux commandes du pays après la vacance des vacances.

Un cap est - enfin - donné : Le changement, ce sera pour... 2014 ! J’ai 2 ans pour redresser le pays (compétitivité en particulier). J’ai 1 an pour ramener le déficit public à 3 %. J’ai également 1 an pour inverser la courbe du chômage. La réalité - il l’avait laissée un peu de côté - oblige le Président à engager un corps à corps avec la crise. « Il faut accélérer, alors j’accélère » ! Attention, la vitesse, par temps de pluie, est limitée à 110 à l’heure sur les grands axes autoroutiers... Alors, ce ne sera pas à 110 car nous sommes sur les voies de dégagement, plus précisément de désengagement ! Ne jamais confondre « vitesse » et « précipitation » !

Bon, à chacun son obole : Aux 30 milliards pour 2013 s’ajouteront les 5 à 6 milliards du récent collectif budgétaire... Total 35 à 36 milliards pour avoir un peu la tête hors de l’eau. On partagera en trois : 10 milliards de moins pour la dépense publique (vers une refonte du service public ?) - 10 milliards d’impôts supplémentaires pour le contribuable (« Je maintiens le gel du barème de l’impôt sur le revenu de François FILLON  voté en 2011 » - 10 milliards à prendre dans l’entreprise (les niches à la niche... Lesquelles ?) ! 30 milliards, le compte y est ! Est-il « bon » ? Je ne suis pas devin !

De mon avis, et ce n’est que le mien - le pari est plus qu’audacieux car vouloir (qui ne le voudrait pas ?) inverser la courbe du chômage en 1 an dans une conjoncture aussi déprimée - croissance avoisinant 0 en 2012 et peut-être 0,8 en 2013 - relèverait d’un miracle ! Brûlez donc des cierges plutôt que votre impatience !

En une phrase, tout ceci constitue plus un agenda remis à jour qu’un cap. Le seul envisagé est celui du changement d’une société plus juste, plus agréable à vivre qui pointerait son nez (cap blanc nez ou gris nez...) qu’en fin de mandat ! La route sera longue et semée de récifs ! Comme on le dit à THALASSA : « Bon vent » !

Quant aux 60 propositions du candidat (elles étaient 110 en 1981... Déflation ou crise de conscience ?), c’est un peu comme dans les prospectus de la grande distribution : « Eh bien, non monsieur, ce produit n’est plus en rayon, il y avait trop de demande... » !

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