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Publié par J.M DELATTE

Le dramaturge européen entre en scène !

À la Sorbonne, comme en 2017, le président Macron a prononcé un discours fleuve et alarmiste sur l’avenir de l’Europe. Il s’est déguisé en porte-paroles de sa candidate aux prochaines élections, Valérie HAYER.

Le message est anxiogène : « Notre Europe est mortelle, elle peut mourir », a-t-il lancé.

Mais qui en porte la responsabilité ? La madame VDL ? Vous, monsieur le Président ? Vos affidés de Bruxelles ? Les élu-e-s européens qui siègent et trahissent le mandat confié des votants, par le bout des doigts, lors des dernières élections de 2017 ?

Oui, cette Europe vacille et elle peut basculer politiquement parlant. Et le porte-paroles de préciser : Elle court un « risque immense d’être reléguée ». Seule la politique européenne actuelle évitera la relégation ? Je vous laisse arbitrer !

Le diktat macronien est le suivant :

« Je veux de cette Europe là ou alors je vous prédis le chaos » !

Un véritable comédien de tragédie : Du De Gaulle de 4 sous dans « Moi ou le chaos » en 1968 !

L’Europe, par les choix de ses dirigeants actuels, a opté pour le bas coût des productions asiatiques, pour l’importation massive de produits agroalimentaires au détriment d’une réindustrialisation et d’une politique agricole purement européenne.

L’Europe se délite face aux géants chinois et amerloques.

L’Europe se délite face aux menaces extérieures à nos frontières : la guerre en Ukraine, l’immigration clandestine, le terrorisme islamique.

Qui a-t-il de changer par rapport au discours de 2017 ?

En voici quelques points à analyser :

-          L’Europe doit se doter d’une force commune d’intervention en matière de défense, avec un budget de défense commun et une doctrine commune.

-          Créer un espace commun des frontières, de l’asile et des migrations pour gérer efficacement les frontières, accueillir dignement les réfugiés et assurer leur intégration.

-          Mettre en place un Office européen de l’asile, harmoniser les procédures et établir des fichiers interconnectés.

-          Progressivement, développer une police des frontières européenne pour une gestion rigoureuse des frontières.

-          Établir un nouveau partenariat avec l’Afrique, axé sur l’éducation, la santé et la transition énergétique.

 Les intentions étaient « louables » mais les réalisations furent « modestes ».

L’autosatisfaction n’est pas un programme !

J’ai l’intime conviction que les tenants actuels du pouvoir européen ne cherchent qu’à mettre en place ou renouveler leurs pions afin de continuer sur leur lancée et sans tenir compte des remarques des citoyennes et citoyens lors des sondages pratiqués sur ce vaste continent. Ils sont sourds !

L’Europe des peuples devra faire face aux défis mondiaux qui l’attendent.

Elle devra montrer sa résilience et sa solidarité.

Attention : L’abstention « massive ? » à ce scrutin renforcera le pouvoir en place car ses affidés se déplaceront pour conserver place et privilège.

Quel que soit votre opinion, n’oubliez pas de déposer votre bulletin de vote le 9 juin.

V O T E Z !

 

 

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