Quand je pense que bien des futures élites rejoindront l’administration centrale, les ministères en qualité de « conseiller », je marque mon profond étonnement. La boutique part à la dérive !
Il y a un certain temps, les « privilégiés » de Sciences Po passaient à l’ombre de l’actualité. Mais le phagocytage s’est opéré et l’institution est atteinte de plein fouet !
Aujourd’hui, c’est l’école de la contestation politico-médiatique qui marque l’enseigne.
Ces « lauréats » nantis (plus de 10.000 € de frais de scolarité) ont, pour un grand nombre, décidé de ne pas entrer dans la filière d’état « réservée » mais d’aller enseigner l’art de la politique, l’art de gouverner en Palestine !
Un choix noble d’accepter de sacrifier sa carrière pépère au profit d’une idéologie qui n’est que balbutiante et qui évoluera au fil des ans !
Regardez donc dans votre entourage : A 20 ans papa était soixante-huitard, à 30 ans, il filait doux dans les girons de ses chefs, il minaudait, à 60 ans, il était à la retraite pantouflard, à 70 ans, il vote à l’opposé de ses aspirations de jeunesse ! Et vous demain ?
Cette « crise sociétale » d’une jeunesse dorée, pleine d’illusions, certainement manipulée par des grandes gueules, me laisse pantois.
Je n’ai jamais été un « communiste convaincu » mais, j’ai toujours été attiré par un homme extraordinaire. Il s’appelait Monsieur Jean FERRAT. C’était l’un de mes chanteurs préférés ! Ils dénonçaient ce que je ne pouvais dénoncer, par manque de courage, peut-être.
Je dédicace à cette bande de contestataires huppés ces paroles, sans accompagnement musical :
Tout est dit, tout est résumé… C’était déjà ça en décembre 67 !
Un petit mot concernant la direction de l’établissement :
Encore une fois, un " pas de vagues, on s’écrase, tant pis " !
Une capitulation qui aura des répercussions sur d’autres établissements !
Où étiez vous Madame RETAILLEAU ?