Je m'appelle BOND...

Oui, BOND, comme EuroBond !

Je travaille depuis quelques mois pour le compte de sa Majesté François II. En cette circonstance, j’ai du renforcer mon équipe en recrutant quelques « adeptes » pour cette mission « impossible » : Le Chancelier FAYMAN, les chefs d’État d’Espagne (M. RAJOY) et d’Italie (M. MONTI) et même inoculé le virus « EuroBond »  à Messieurs BARROSO et VON ROMPUY.

Mais, j’ai face à moi, une équipe tenace et redoutable : A. MERKEL, W. SCHÄUBLE, M. DRAGHI et M. RUTTE (actuellement convalescent).

Je suis le nouveau Bond, l’homme qui a pour mission de tacler les spéculateurs dans les pays à grande difficulté financière, les PIGS (sorry for pejorative acronym used). Mon arme ? Mutualiser les dettes de la zone euro par la création d’obligations (bien grand mot pour des maux futurs...) à des taux d’emprunt UNIQUE et le tout assorti de la caution des solvables ! Mission impossible car ceci aurait pour effet d’accroître le taux d’intérêt des pays compétitifs et de pousser (ils n’ont pas besoin de mon aide...) les moins vertueux à s’endetter encore plus.

Je devais intervenir dès ce soir à BERLIN. Mais, après réflexion, j’ai décidé de passer un peu à l’ombre (comme tout agent secret) et d’y envoyer mon cousin « Project Bonds » ! Non, je ne déserte pas mais je suis très sceptique sur l’issue de la mission et n’aime pas l’échec.

Project Bonds est neuf, inventif, et lui aussi a de nouvelles armes : Un système d’obligations européennes liées à des projets de grands travaux ou d’infrastructures prévus. On emprunte pour des « Projets définis et concertés » et non plus pour combler le trou des budgets ! C’est du sérieux, pas du « Servier » !

Je crois que mon cousin aura plus de facilité à inoculer ce nouveau virus de croissance à l’ensemble des participants.

Bonne chance, Project Bond.

Ton aïeul, JAMES 007.