Non, je ne parlerai pas ni foot, ni tennis mais élections législatives. Cette « éventualité » m’a été soufflée par un lecteur suite à mon billet sur la « cohabitation ».
Il est vrai que je n’avais pas pensé à cette hypothèse hypothétique mais l’irrationalité du choix français pourrait se faire.
A l’heure actuelle, la composition de cette assemblée (577 députés) est la suivante :
U.M.P |
314 |
N.C (Nouveau Centre) |
25 |
S.R.C (Socialistes Radicaux divers) |
204 |
G.D.R (Gauche Démocratique et Républicaine) |
22 |
Non Inscrits |
12 |
La « majorité absolue » est de 289.
Imaginons qu’aucun des deux grands partis n’ait, au soir du second tour, la « majorité absolue ». Que se passerait-il pour faire « adopter » les 60 propositions du projet du candidat devenu le Président ?
- Soit l’obstruction pure et dure avec pour corolaire la « tractation en coulisse du donnant-donnant » (un retour à une quatrième bis)
- Soit la discussion réelle, sérieuse - sans esprit partisan - et l’acceptation d’amendement(s) pour coller à une réalité flagrante qui s’invitera de son plein gré en vous rappelant à l’ordre.
Ma « naïveté » me pousserait à envisager la seconde possibilité mais mon réalisme s’y oppose.
Conclusion - partielle - : Un match nul entraîne nécessairement des prolongations (il faut un vainqueur et un vaincu) et pour finir, toujours en cas « d’égalité », des tirs obus !
Qui seront les victimes collatérales ?
Non, je ne peux pas accepter ce cas d’école.