L’homme au double faciès !

Nous avons, chez nous, en France, un spécimen d’un président de la République bicéphale, une tête recto et une verso ! Comme elles ne sont jamais de face, l’une ne peut pas gifler l’autre !

Je crois, qu’au grand bal de la Cour, son épouse Brigitte doit être fière d’un chevalier qui danse le tango (pas argentin) remarquablement : 1 pas en avant, deux en arrière ! Il est l’archétype du politicard à deux sous (avec ou sans jugeotte) : Un jour, ’est « OUI », le lendemain, c’est « NON » !

Quelques exemples notoires de retournement, de revirement et d’incompréhension pour nous petites têtes de linotte :

• Dans le conflit qui oppose Israël au « Hamas », ce groupe terroriste de fanatiques assassins, les prises de position ont sensiblement variées : Un soutien massif (et passif) au peuple juif lors de cette attaque immonde puis une profonde critique de la riposte jugée « excessive » dans la bande de Gaza et de la Cisjordanie. Une cérémonie sobre lors de l’hommage à nos victimes binationales et aujourd’hui une attaque en règle dans le bras de fer qui l’oppose à Bibi : « Puisque c’est une démocratie, cela lui confère des obligations dans la région : une démocratie ne peut pas faire ce qu’Israël est en train de faire », a-t-il martelé condamnant ouvertement la stratégie militaire israélienne.

• Lors de l’hommage du 7 février, le RN n’était pas hors de l’arc républicain tout comme sa déclaration à BORDEAUX où il nuance en disant : qu’il est « tout à fait normal d'avoir des discussions avec toutes les formations politiques » de l'Assemblée nationale… Même avec LFI ?

• La dyarchie entre lui et son premier ministre marque bien un point de non partage entre les deux chefs de l’exécutif.

Gabriel ATTAL déclarait lors de son investiture : « Certains disaient qu’il ne fallait travailler qu’avec l’arc républicain. Moi, je considère que l’arc républicain, c’est l’Hémicycle ».

Il y a de la « cacophonie » politicienne !

• Et le président en remet une couche lors de sa déclaration à « l’Humanité » quand il se permet d’interdire au RN sa participation à la panthéonisation du résistant Missak MANOUCHIAN et de son épouse Mélinée.

Il n’est ni le chef, ni le représentant d’un parti politique. Lequel d’ailleurs ?

Il se trouve, aujourd’hui, dans une impasse politique !

Il gesticule un coup à droite, un coup à gauche mais tape sur celles et ceux qui ne pensent pas comme lui aussi bien sur la scène nationale qu’internationale.

Il est le Président de tous les Français !

L’est-il réellement ?

L'HUMANITE d'hier n'est pas celle d'aujourd'hui !