La liberté d’opinion est menacée !

Auditeur inconditionnel de CNEWS, je trouve qu’il est profondément indécent de saisir le Conseil d’État pour jeter l’opprobre sur cette chaîne et ses intervenants fussent ils techniciens, reporters, chroniqueurs, animateurs de plateaux… Toutes et tous méritent de la gratitude et du respect.

J’apprécie cette chaîne qui ose traiter des infos que les chaînes publiques n’osent pas commentées car l’info diffusée doit coller au moule tout comme les speakers !

Sur le plateau CNEWS, il n’y a pas que Pascal « PRO » (volontaire) comme professionnel ou provocateur !

Les intervenants ne sont pas tous/toutes des représentants de partis politiques. Il n’y a que peu d’engueulades mais les discussions peuvent parfois être tendues. Je pense que le pluralisme des personnes invités est respecté !

À CNEWS, on peut débattre sur biens des sujets et c’est cette richesse qui m’importe.

Que l’on cherche à égratigner le propriétaire des médias me révoltent. Il est plus facile de porter atteinte au privé qu’au public où multitude de ronds de cuir usent les lustrines de leur pull-over en attendant l’âge de la retraite !

Quant à l’action entreprise par « Reporters sans frontières » auprès du Conseil d’État, je dirais, tout simplement, que leurs frontières sont devenues très exiguës !

Saisi par l’association « Reporters sans frontières », le Conseil d’État juge que, pour apprécier le respect par une chaîne de télévision, quelle qu’elle soit, du pluralisme de l’information, l’ARCOM doit prendre en compte la diversité des courants de pensée et d’opinions représentés par l’ensemble des participants aux programmes diffusés, y compris les chroniqueurs, animateurs et invités, et pas uniquement le temps d’intervention des personnalités politiques.

« Reporters sans frontières » faisait également valoir que CNEWS ne respectait pas, en raison des interventions de son principal actionnaire (Monsieur BOLLORE) son obligation d’indépendance de l’information.

Je ne suis pas certain que sur les chaines publiques que nos impôts financent, Madame ERNOTTE puisse donner des leçons d’indépendance de l’information !

Pourquoi ne pas faire de même avec BFM de Monsieur DRAHI ?

Le deux poids, deux mesures s’installent dans notre liberté d’opinion, dans notre démocratie, où seuls les zombies d’un caste dirigeante auront la possibilité de nos communiquer LEURS informations !