A-t-on le droit d’être toujours « pour » ?
A-t-on le droit d’être toujours « contre » sans expliquer son choix ?
Je mettais manifester en son temps, sur le sujet préoccupant qu’est le P.L.U (ou Plan Local d’Urbanisme pour être clair) de la commune. C’était le 22 septembre 2022. Je marquais déjà une certaine opposition à vouloir voir sa commune grossir. En un mot, je posais la question : Alors LIZY continuera-t-il à entretenir sa fleur pour la ville rurale dortoir ?
Pour lire l’article, cliquez sur ce lien.
A-t-on le droit d’être toujours « pour » ?
A-t-on le droit d’être toujours « contre » sans expliquer son choix ?
Je m'étais manifesté en son temps, sur le sujet préoccupant qu’est le P.L.U (ou Plan Local d’Urbanisme pour être clair) de la commune.
Je marquais déjà une certaine opposition à vouloir voir sa commune grossir. En un mot, je posais la question : Alors LIZY continuera-t-il à entretenir sa fleur pour la ville rurale dortoir ?
Et face à cette obligation de mettre à jour le PLU pour les futures années, je m’interroge sur le rôle « éventuel » que pourrait jouer la communauté de communes du Pays de l’Ourcq qui absorberait l’entité communale… Ce n’est pas de la science-fiction car elle deviendra friction !
Voici l’article du 29 septembre 2022.
Il m’a fallu revenir à la charge en mars 2023 car l’ensemble des « acteurs » n’étaient pas d’accord sur l’orientation « définitive »… Vendeurs, promoteurs, un combat de toujours !
Lors du dernier conseil municipal du 22 juin, le P.L.U était revenu au menu. Un menu qui n’a pas été au goût de tous les membres de cette assemblée : Trop salé, trop sucré, trop piquant, trop amer… En un mot, un plat de résistance qui avait un relent à la sauce aigre-douce !
Vous vous imaginez « voter contre »… Une insulte ? C’est tout simplement dire « NON » à quelque chose que l’on a déjà exprimé dans le passé et qui n’a pas été retenu ou entendu !
« La philosophie du non n'est pas toujours une volonté de négation. Elle ne procède pas d'un esprit de contradiction qui contredit tout sans preuves, qui soulève des arguties vagues. Elle ne fuit pas systématiquement toute règle. Au contraire. Elle ne nie pas n'importe quoi, n'importe quand, n'importe comment »
Dans le commentaire formulé par les membres de l’opposition le vote « contre » n’a rien d’exceptionnel en ce sens que l’explication était incluse dans un programme qui ne voulait pas d’une urbanisation MASSIVE !
D’ailleurs, quelles sont les terres que la commune peut rendre à la construction de logements pour satisfaire aux désidératas de l’Administration et des pouvoirs publics ?
LIZY a toujours été un bourg où le monde agricole régnait en maître par ses propriétaires terriens du territoire. A la sortie de la ville, vous découvrez de vastes plaines vouées à la culture intensive qui l’encerclent.
Les seules constructions futures possibles seront issues de la vente de terres agricoles en terrains à bâtir qui seront la proie favorite des aménageurs et autres promoteurs !
Ce ne sera pas la commune qui vendra des terres mais des particuliers qui souhaiteraient se reconvertir dans l’immobilier lucratif !
Je ne vais pas me prêter au petit jeu du « soutien qui » ! Je suis "démocrate" !
Le mode de gouvernance appartient au Maire qui en réfère à ses adjoint(e)s. L’opacité a toujours été de règle ! Quels sont les travaux des commissions ? Quelles ont été les discussions ? Qui aurait eu un avis contraire ? Sans réponse !
Sur le fond, je suis d’accord avec les défendants d’une ville active et attractive sans urbanisation massive. Sur la forme, je suis plus réservé car si « on » m’avait demandé de préciser mon choix du « NON », ma réponse aurait été très claire : « Comment inscrire des terres à construire quand on n’en pas ou peu ? » tout en sachant que la commune n'aura aucun droit de préemption à exercer concernant un terrain classé en zone agricole.
L’urbanisation massive (pas toujours contrôlée car les promoteurs et autres font LEUR loi) entrainera bien d’autres contraintes : Des écoles à construire, des voies de circulation à créer, des problèmes de stationnement et surtout d’aménagements du territoire…
Oui, je suis « CONTRE » cette forme de P.L.U !
Il y a des points importants à signaler
1 - La nature constructible d'un terrain est déterminée par les autorités locales et fixée dans le Plan Local d'Urbanisme.
2 - C'est le maire qui, en principe, a compétence pour engager et mener la procédure de modification du POS ou PLU. Il peut, s'il le juge utile, consulter le conseil municipal pour que ce dernier délibère. Dans ce cas, la délibération prescrivant la modification doit préciser les motivations de la commune et ses objectifs. Un contrainte car la délibération ne sera consultable qu’au prochain conseil qui l’aura avalisée
3 – Un recours contentieux peut être formulé sans délai. Il s'agit ici de demander l'annulation de tout ou d'une partie du PLU via un mémoire adressé au tribunal administratif (et signifié au Maire de la commune dans un délai de 15 jours).
Que chacune et chacun prennent ses responsabilités... C'est un engagement communal qui dépassera la mandature de l'élu... et après...