Je ne peux pas me lancer dans le roman à l’eau de rose car cette couleur « piquante » a presque disparu du nuancier Farrow Ball. Comment, vous qui êtes écolo de première classe, vous ne connaissez pas cette marque de barbouille « british » ? Elle fut la pionnière des bases de peinture écologiques, c’est peu dire ! Il est vrai que nos très chers amis d’Albion (je n’ai pas ajouté le qualificatif qui l’accompagne… la perfide…) vont quitter l’Europe pour s’isoler dans leur Grande Bretagne ! On s’en fout, il nous reste la Bretagne tout court ! Donc le rose a disparu de l’arc-en-ciel ! Il était tellement devenu blafard ! A-t-il été remplacé ? Pas à ma connaissance car cette couleur était déjà désaturée (par manque d’oxygène… il manquait d’air, les pauvres !) ou alors par un coloris pisseux, mélange de rose à la crème, de rose bonbon. A l’origine, le rose n’est que le mélange du rouge et du blanc, c’est bien français ! Vive le pinard ! Voici pourquoi le « rosé » est né !
Depuis le début de 2019, la charrette France (écolo le père Delatte !) et ses bœufs subissent des coups de fouet qui donne à la carriole rafistolée une triste mine sur sa manière de quitter la route de « l’ancien monde » pour migrer vers « le nouveau », soi-disant, parole d’un Jupiter qui survole les « démêlés » ! L’année 2019 restera l’année du « bordel organisé », de la cacophonie, du réchauffement des esprits avant celui de notre planète, des désordres organisés, des manifestations en tout genre, des grèves…
Tout avait commencé dans le jaune fluo. Pas un endroit de notre territoire où un rond-point se signalait par le nouveau panneau « votre attention, s’il vous plaît, les gilets jaunes vous parlent… » L’endroit idéal pour se rassembler et s’en servir d’agora.
C’était l’expression en direct du « vécu » par biens des personnes qui n’osaient pas prendre la parole pour revendiquer leur « mal être du quotidien » et qui, auparavant, s’abstenaient ou votaient par dépit. Il y avait, à la base, un certain fondement légitime. Sans avoir été capable de s'auto structurer, le jaune fluo est devenu jaune vif, puis jaune KK délavé terni par des agitateurs. Gangrené par des perturbateurs, des casseurs de métier, le mouvement s’est délité pour devenir une verrue, une tumeur maligne… Qui générera des métastases !
Pour reprendre « la main », le pouvoir a mis en place le « grand débat national » avec des thèmes prédéfinis.
Le Président – homme brillant en communication – s’est fait un réel plaisir de jouer « l’homme-orchestre » ! Un super « one man show » ! Il était au pupitre et donnait le « LA » ! Beaucoup d’idées écloses mais une synthèse oh combien synthétique qui a laissé bien des participant(e)s sur leur fin… de non-recevoir ! Les « savants » venaient de reprendre la main et le relais ! Et malgré cette implication du pouvoir qui se voulait conciliatrice, les samedis se sont succédé dans l’escalade du « casse toujours plus » - boutiques, matériels urbains, voitures, et flics – pour en arriver à quoi ? A pas grand-chose ! A force de gueuler, on devient inaudible !
Mars 2019, un elfe (Circulez, rien à voir avec la marque de carburant…) de Suède s’invite dans le vaste débat du réchauffement climatique. La petite n’a que 16 ans, elle fait l’école buissonnière… Oh là, là ! Elle est née écolo pur jus et ose nous donner des « conseils » sur ce mal récurrent qu’est « la planète brûle » ! Nous en avons eu la certitude dès le mois de juin quand les températures ont atteint des records de chaleur ! L’écologie, avec des verts pas mûrs ou trop mûrs, cherche à s’imposer dans le bocage de notre pays. Les C.O.P (Conférence des parties à l’O.N.U) s’agitent mais rien de bien concret est mis en place pour lutter efficacement contre les gaz à effet de serre ! On palabre, on discutaille, et on retourne chez soi ! Le vert éclatant, le vert printemps s’est quelque peu assombri.
Et puis c’est la trêve estivale. On est en vacances et on laisse les soucis dans le tiroir ! Il sera temps de les redécouvrir en rentrant !
En septembre, ça « n’échappia » à la personne, la violence subie par les femmes est INADMISSIBLE ! La Ministre s’agite et la chasse aux méchants gugusses prend son ampleur. Ces dames (et je les approuve, les encourage à ne pas subir le mal du mâle perfide) se liguent et dénoncent enfin les saloperies du « dominateur » à la gomme !
Le 26 septembre, c’est la continuité du « septembre noir » ! Notre Jacquot, le gargantua de la tête de veau, le buveur de bière, le palpeur du cul des vaches, le Monsieur du salon agricole, s’est éteint. C’était le Président du « Mangez des pommes » ! Et les français de chanter : « Des pommes, des poires et des scoubidous… bidous » !
Et pour finir cette fin 2019… L’apothéose (pas le pot aux roses…) ! La grève…
J’ai toujours marqué un certain respect à un syndicaliste cégétiste, du nom d’Henri KRASUCKI qui était aussi un homme cultivé, polyglotte, amateur d'opéra et de la poésie de Paul ELUARD. J’ai encore en mémoire sa voix quand il répondait à un journaliste qui l’interrogeait sur la suite à donner… La Grèèèè…ve !
Je crois que notre Premier Ministre, que les « comptables » de BERCY, veulent, à n’importe quel prix, réformer l’ensemble des systèmes de retraite, dont celui des « régimes spéciaux » (pour ne pas dire « spécieux ») et qui ne représentent que 3 % de la population active afin d’aller vers l’unification des régimes… N’oublions pas que la retraite « par points » existe déjà au niveau des « complémentaires »… Mais les « explications avancées » par les uns et par les autres manquent TOTALEMENT de PEDAGOGIE ! L’ensemble dilué de cette mesure phare apparait davantage comme un instrument financier pour passer le cap difficile de 2025 (la fourchette du déficit prévisible est large… entre 8 et 17 milliards € ! Tout comme le budget de l’EPR de FLAMAVILLE…). L’âge « pivot » n’était pas une image à mettre en avant…
Aujourd’hui, en cette fin d’année, les dégâts collatéraux sont immenses : Le burn-out des franciliens qui DOIVENT se déplacer pour assumer leur boulot, le burn-out des commerçants pour qui les Fêtes de fin d’Année constituent une aubaine, les embouteillages qui polluent encore davantage la planète…
« Cause toujours mon lapin, moi le cerbère à moustache, je répète que je ne lâcherai rien » !
Voici, en quelques – mauvais - exemples, le « merdier » de l’année 2019 résumé.
NON ! 2019 n’est pas une bonne année !
Si vous voulez comparer mes dires avec ce que j’écrivais en ce même jour de 2018, suivre ce lien.
Vous serez à même de mesurer les « changements » !
Nous ne sommes que le 30… A bientôt !