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Publié par Delatte JM

Lizy… C’est fini… Comme Capri ?

Comme la chanson d'Hervé VILARD...

 

Non, je vous l’assure, ce n’est pas le caprice d’un Dieu éventuel de constater que ce que j’ai longuement analysé, écrit sur le devenir de cette ville qui, après une longue période faste (que j’ai connue) se mute en cité dortoir sans espérer obtenir un moindre répit dans la dégénérescence qui frappe les bourgs ruraux depuis quelques années. Je n’en éprouve aucun plaisir sadique de constater que les faits m’ont donné, me donnent et me donneront « raison » !

 

Loin de vouloir engager une polémique avec une autorité municipale historique ou actuelle, qui ne pourrait être que stérile, je vais essayer – le plus simplement du monde – de montrer et démontrer pourquoi NOUS (j’appartiens aussi à cette communauté !) en sommes arrivés à çà. Un bien triste constat !

 

LIZY, était un chef-lieu de canton dynamique. La Grande rue, devenue rue Jean Jaurès était l’épine dorsale, l’épicentre de l’axe commerçant. Déjà les commerces succursalistes existaient et tout le monde vivait en parfaite harmonie. Petit à petit, nos gains de « pouvoir d’achat » nous ont conduits à changer notre mode de vie, nos méthodes d’approvisionnement, à nous éloigner du centre-bourg pour nous hasarder vers des complexes spécialement conçus par les premiers lobbies de la grande distribution ! C’était le piège… Et pan…nous y sommes tombés !

 

Oui, nous avons, à ce stade, une part de responsabilité dans le déclin de nos villages ! Nous avons pris l’habitude de laisser le « superflu, le festif » - ce qui est l’opposé « de courant, de quotidien » - à nos quelques et rares commerçants de proximité (la bonne charcuterie, la bonne viande, le bon pain, les bons légumes, le bon vin…) et de prendre le « courant » qui compose la majorité de nos emplettes à la grande distribution ! Ce facteur a eu pour conséquence de priver de chiffres d’affaires (et de marge) celles et ceux qui voulaient encore nous servir ! Plus les années passèrent et plus nous leur avons tourné le dos ! Pourtant, fils et petit-fils de commerçant lizéen depuis des lustres, j’ai pratiqué de la sorte ! L’erreur est humaine et je l’ai commise !

 

A ce premier syndrome déjà dévastateur s’est greffé le « vieillissement » des actrices et acteurs locaux. Les enfants ont aspiré à faire autre chose que « commerçant ». Pas de reprise, pas de successeur direct… L’histoire s’écrivait d’elle-même ! Ils ont grandi, quitté le nid familial qui se situait juste au-dessus du magasin, tant et si bien que les locaux étant devenus trop grands à entretenir, ils ont été vendus aux futurs marchands de sommeil qui se sont vite empressés de transformer les façades commerciales en zone de sommeil ! C’est le deuxième acte du déclin !

 

Pour corser le tout, les us et coutumes de notre mode de vie se sont rangés vers la propension à consommer davantage, vers un consumérisme accru et « l’aide obligée » - façon de dire – de la voiture pour favoriser nos déplacements ! Ce phénomène sociétal a eu un effet néfaste et collatéral : l’inadéquation du mode de stationnement ! C’est greffé, avouons-le, un certain égoïsme « pour avoir sa bagnole garée sous sa fenêtre » ! C’était le début d’une forme croissante d’incivilité grandissante ! C’est le problème « numéro UN » des communes qui voulaient, qui veulent, qui voudraient défendre les rares commerçants de leur village ! La place ! La « règlementation » applicable et appliquée ! La police municipale !

 

Quand j’avais rencontré – réunion purement informelle - les actrices et acteurs de la liste municipale animée par Monsieur Gille MAXENCE, devenu Premier Magistrat depuis, je m’étais permis de faire remarquer que les « promesses électoralistes » se devaient d’être réalistes. « Vouloir redynamiser le centre-bourg en réhabilitant le commerce par la préemption et le rachat des locaux commerciaux devenus vacants… » constituait une erreur de première classe ! Juste une parenthèse vite refermée : Des locaux étaient disponibles rue Jean Jaurès comme celui qui a abrité la Perception de Lizy (Aujourd’hui disparue ! Pas les impôts qui allaient avec !) et l’ASSAD, comme celui qui abritait le « Comptoir Français » avant d’être celui de coiffeurs successifs

QUI les ONT ACQUIS ? Et qu’en feront-ils ?

Une occasion perdue pour Madame ROUSSET – je lui souhaite de trouver d’autres opportunités - ! Une excuse : Elle venait juste de prendre l’écharpe !

 

Dans l’article du journal « LA MARNE » de cette semaine, mon attention a été attirée par cette assertion : « Nous réfléchissons à l’installation de commerces dans l’avenue de la Gare… »  Une question immédiate : En réhabilitant le « feu magasin GAMM VERT » qui migrerait sur la zone d’Ocquerre ? Je serai curieux (certainement pas le seul… Du moins puis-je l’espérer) de connaître l’art et la manière de transformer en zone d’achalandage, en commerces multiples ce bâtiment du groupe INVIVO qui vit bien  ! Pourquoi irait-il s’installer ailleurs ? Je pense qu’il s’agit, en fait, d’une interprétation erronée ! Il y a méprise sur la construction ! J’avais entendu dire que l’atelier de machinisme agricole cherchait d’autres locaux ! Cette compétence était celle de la CCPO et non pas de la commune ! Et que ferait-on de cet atelier vétuste ? Qui financerait la réhabilitation ?

En faire une galerie marchande ? En faire des locaux pour des producteurs locaux ? Y abriter une boucherie « Halal » ?

Franchement, je n’ai pas la science infuse des « économistes de la Chambre de Commerce » ! Mais si une telle hypothèse avait été émise, elle relèverait de la fantaisie et du non-sens !

Ces génies du papier, spécialistes d’études théoriques dont le citoyen n’a jamais les conclusions, devraient prendre des engagements écrits pour garantir les conclusions de leurs analyses ! Être du terrain n’a rien à voir avec des modèles appris sur les bancs des amphis… 

Tout comme vos conclusions relatives, Messieurs les savants, à l’implantation d’une boucherie me semblent également plus qu’hasardeuses ! Non, Messieurs, navré de l’écrire et de le signer : Un boucher mettra la clé sous le paillasson en moins de 3 mois !  

 

Pour ce qui a trait du stationnement, ce problème est largement récurrent depuis des années ! Il est de tous les débats et illustre parfaitement les difficultés à le résoudre pour y trouver une solution pérenne.

Un grand débat public devrait-il être occasionné ? Pourquoi pas ! J’en serai !

 

Si vous êtes un fidèle lecteur du journal « LA MARNE » vous trouverez tout un complément d’informations sur ce sujet qui m’inspire toujours aussi passionnément !

 

Oui, sujets toujours d’actualité et jamais résolus !

 

J’ai, dans ce journal, apprécié cette forme de lapalissade : « « Quand les boulangeries sont fermées, c’est vrai que le centre-ville est moins animé, remarquent les employés de la pharmacie ! »

 

Ce que j’ai écrit, je le répète, n’a rien d’une polémique ! Ce phénomène, irréversible, n’est nullement le fait d’une seule et unique municipalité même si l’on peut penser que l’implantation d’une grande surface à la périphérie du centre-bourg relevait d’une erreur d’appréciation ! Aucune n’a pu enrayer ce déclinisme qui frappe la ruralité comme certaines villes moyennes ! Nous en portons aussi la responsabilité !

 

Sans vouloir y mêler mon grain de sel, cette triste réalité peut s’appliquer, hélàs, à d’autres villages de notre ex-canton !

 

Si vous marquez un désaccord avec mes écrits, rien ne vous empêche de prendre la parole ! Je réponds à tout le monde !

 

Un point non abordé : « Le marché » ! Ce sera pour un prochain article !

 

Bonne lecture !

 

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