Ratatouille, mais pourquoi ai-je écrit ce titre ? Pour vous parlez de la recette provençale ? Vous la connaissez sans doute ! Pour
vous parlez du film d’animation en images de synthèse de Brad BIRD sorti en 2007 avec ce mignon petit rat qui s’invite chez « Gusteau » ? Vous et vos
enfants vous en êtes délectés !
Non, rien de tout cela ! J’assimile – sans la méthode – le message récurent – presqu’obsessionnel, que J.F COPE délivre en boucle : « Mettre une ratatouille à Pépère » aux prochaines élections municipales de mars !
Remarquez qu’il n’est pas le seul à vouloir lui mettre la pâtée ! Ses « petits copains » - d’une élection – de la branche « à gauche toute », de la branche verte – claire ou foncée – vont se charger de lui faire savoir que le cap redéfini – mais pas encore figé – n’est pas celui dont ils rêvaient ! Eh oui, le rêve n’a plus sa place en 2014 ! Et puis, peut-on rêver en permanence ? Il faut ouvrir les yeux et regarder l’horizon qui n’a jamais été bleu ! A moins d’admettre que le bleu puisse devenir foncé ! Ce qui serait à mon sens l’erreur fatale pour ne pas dire l’horreur !
Vouloir lui mettre une ratatouille n’est pas, à mon sens, une bonne solution ! Il a été élu pour un quinquennat ! Qu’il manque de « quinquina », sans aucun doute ! Mais peut-on lui reprocher, en plus du national, sa gestion communale ? Tous les maires - comme les mairesses - étiquetés du label « P.S » peuvent avoir été bon gestionnaire à l’écoute de leurs administrés durant leur mandat ! L’étiquetage en matière municipale, c’est quoi, surtout en milieu rural ? P.S, ce n’est pas NF ! Ça se décline en maintes « combinaisons » : Parti Solidaire, parti solitaire, et même en postscriptum ! Dans les grandes villes et métropoles, pourquoi pas afficher le label mais dans nos campagnes ? Le votant jugera l’action ou l’inaction et le fera savoir sans avoir à chercher si c’est un label de gauche ou un label de droite !
« Politiquement » causant, et je ne vais rien vous apprendre : Les maires devront élire en septembre 2014, 178 sénateurs (ou sénatrices) de la nouvelle série 2 (fin des mandats de 10 ans de certains sénateurs de l'ancienne série C élus en 2004 et des mandats de 6 ans des sénateurs de l'ancienne série A élus en 2008) qui comprend les sénateurs issus :
- des départements dont le numéro est compris entre 1 (Ain) et 36 (Indre);
- des départements dont le numéro est compris entre 67 (Bas-Rhin) et 90 (Territoire-de-Belfort), à l'exception de ceux situés en Île-de-France ;
- de certains territoires situés Outre-mer : Guyane, Polynésie française, Wallis-et-Futuna, Saint-Barthélemy et Saint-Martin.
Sur les 178 sénateurs à renouveler, il y a 96 sénateurs de droite et 82 sénateurs de gauche. La droite doit gagner 7 sièges à la gauche pour faire basculer la majorité à la Haute assemblée.
Ce n’est pas UNIQUEMENT un enjeu de politique municipale mais une stratégie nationale afin de reconquérir - ou conserver - la chambre ! Chacun des partis en présence a cet objectif non avoué ! Conservons ou gagnons nos « prébendes » !
Voila ce qui vous aurait échappé ! La chambre pour tous… Non, pas tout à fait !
Ne confondons pas gestion « municipale » et politique « nationale » !
La ratatouille, c’est un plat qui à l’avantage de se déguster aussi bien froid que chaud ! Pourquoi donc vouloir le carboniser ?
La cuisine politicienne n’a jamais été mon plat favori ! Et puis, les recettes, je les préfère nature sans sel ou sucre ajoutés !