Après avoir été affublé du titre de « capitaine de pédalo », par Jean-Luc MELENCHON, le Président, je crois que c’était le 4 juillet, a abandonné le cabotage pour une immersion, en profondeur, à bord du « TERRIBLE », un sous-marin nucléaire (oh, quel vilain mot, je vais faire rougir de colère les verts...). Bien mal lui en a pris car de l’avis d’une grande partie de « sa majorité hétéroclite », cette plongée dans les abysses de la France profonde a eu pour effet d’enfoncer sa cote de popularité dans les abîmes de l’Océan !
Aurait-il abandonné la côte d’amour (Loire Atlantique) pour la côte de la Déroute (Cotentin) ? Je ne le pense pas car l’immersion périscopique lui a ouvert les yeux en découvrant une côte française qui n’est plus de sable blanc mais de rochers escarpés. Le réalisme s’impose à lui et tant pis pour la popularité !
Qu’importe la côte choisie, tout le monde devait savoir qu’il ne pouvait pas continuer le cabotage près de la côte de Grâce ! Il lui fallait prendre des mesures difficiles (le pédalo n’est pas une vedette... rapide) qui auraient, tout naturellement, pour effet de mécontenter bon nombre de celles et ceux qui ne voulaient plus de Nicolas SARKOZY et qui lui préféraient un « Président Normal ». Auriez-vous cru, un seul instant, qu’un candidat aurait pu mettre en application les composants de son catalogue électoral ? Se faire élire sur des « images », j’ai passé l’âge et qu’importe le « casting » !
Que vous le vouliez ou non, il n’y aura pas d’autres échappatoires - pendant plus de trente ans nous avons vécu au « Club Med » - et devons payer ce laxisme tant de droite que de gauche aujourd’hui. Eh oui, il faut s’y résoudre et chacun, selon ses moyens, devra participer à l’effort collectif du redressement productif de nos comptes publics !
Je n’ai jamais été « anxiogène » mais simplement réaliste. Le fameux - ou fâcheux - traité budgétaire européen tant souhaité par les uns et tant décrié par les autres n’est pas la panacée universelle mais un des moyens qui devrait nous permettre (du moins je l’espère...) de recourir à un mode de financement sur la place européenne à des taux bas (contrairement à ce que beaucoup pensait, les taux ne se sont pas envolés depuis l’élection présidentielle... Ils sont même « négatifs »... Question de confiance ?) car il nous faudra, encore et toujours recourir à l’emprunt. Rien que le « service » (l’es-il réellement ?) de la dette - les intérêts à payer à nos créanciers - représentera près de 50 milliards € pour 2013 !
Naturellement, et rien ne nous l’interdit (sauf la raison !) de refuser ce traité ! Alors, nous resterons au « Club Med », comme nos amis du sud de l’Europe. Nous décrocherons le « pompon » et ses tours gratuits mais, car, il y a un MAIS qui ne sera pas un MET agréable dans les années futures : la grande disette ! Eh oui, nous n’aurons plus les moyens de rembourser nos dettes contractées à des taux historiquement hauts ! Vous avez « donné » pendant 30 ans - à quel prix aujourd’hui ! - et vous voudriez continuer ! Arrêtons de faire l’autruche et prenons nos responsabilités. Oui, il serait grand temps de penser à nos, à vos enfants, petits-enfants et de mettre l’égoïsme naturel dans le grand classeur de nos pensées philosophiques partisanes.
Rien n’est parfait. Rien ne sera parfait ! Il n’y aura pas de miracle ! Il fallait, malgré tout se dire, qu’il y a eu une présidentielle mais sans le providentiel ! Les deux finalistes le savaient. Ils avaient un point commun : « Réduire notre déficit public » dans l’effort collectif ou correctif ! Tout le reste n’était que catalogue électoraliste.
Après « l’illusion » vient la « désillusion » ! C’est bien connu !
L’aventure d’un jour sur le « Terrible » n’a pas été terrible ! Voyons, maintenant, s’il est « Redoutable ». Vous le saurez très prochainement avec l’annonce du budget 2013 vendredi, qui lui, n’est pas un vendredi 13 ! Bonjour la cote ! Quelquefois, les alertes peuvent être salvatrices !
Le sous-marin « rose » sera-t-il repeint aux couleurs de la France ? Je l’espère !