Le soleil brille difficilement en cette période de l’année ! Les lunettes noires, rangez les ! Elles ne sont plus d'actualité et quand on ouvre les yeux – qui furent éblouis par la longue procession à la cérémonie du « mariage pour tous » - on découvre – sans surprise étonnante – que l’horizon se charge et s’assombrit : La croissance de 0,8 % n’était qu’une espérance idéaliste ! Qu’une vision paradisiaque sans aphrodisiaque !
La croissance du dernier trimestre 2012, c’est ZERO !
La conséquence immédiate est que l’objectif du 3% n’est plus atteignable ! Monsieur Didier MIGAUD n’a jamais été prophète ! Encore moins « bretteur » ! C’est tout le contraire : Il est réaliste, pondéré, pragmatique ! Que ceci plaise ou non à la « nomenklatura » des éminents membres d’un parti au pouvoir et de ses « alliés ».
Le sage de la Cour des comptes a reconnu que l’effort demandé – pour l’immédiat – a été « inédit » mais loin d’être suffisant. Que les ponctions d’impôts - en tout genre - ne sont pas la voie d’un redressement productif et générateur de croissance ! Il faut tailler dans la masse des dépenses publiques ! Mais qui en aura le courage ? « D’accord pour baisser le budget de dépenses, mais surtout pas le mien » ! C’est cette sacro-sainte litanie, vieille de 30 ans, qui fait que tous les ans nous avons recours à l’emprunt et que nous sombrons dans le gouffre ! Et si rien ne change rapidement, le cap d’espérance pour 2017 se transformera en cap Horn avec ses vagues scélérates ! Attention, il serait très dangereux de si aventurer en pédalo !
Bannissez Messieurs les recettes d’Antan : Vouloir afficher des objectifs que l’on sait – ou l’on savait – inatteignables ! Vouloir croiser le fer avec les vertueux du Nord en accusant l’euro de tous nos mots ! Vouloir suivre impérativement les pages d’un « catalogue électoral » sans discernement, sans priorité, pour ne pas déplaire !
Réagissez vite, très vite sans avoir la « trouille » de décevoir celles et ceux qui croyaient qu’un changement de Président allait résoudre les maux de 30 ans d’incurie.
Sans croissance, point de salut ! Surtout, n’allez pas la chercher avec les dents, vous y laisseriez votre dentier très mal remboursé par la Sécu !
Quand il y a « avis de coup de vent », le capitaine doit prendre les décisions qui s’imposent sinon il risque fort d’être balayé avec son équipage !
Le courage, c’est la vertu première d’un chef ! Tout le contraire de l’abnégation !