Lors de sa séance exceptionnelle du 1er mars, les 23 « obligés » du Conseil Général du département ont donné « quitus mais avec réserves au SDRIF 2030 » ! Inédite l’expression ou inadéquate ? On ne peut donner son quitus – peut-être de principe, et encore – en marquant des réserves ! Le courage de votre opinion personnelle se limiterait-elle à la « pensée unique » ?
Ah qu’il est « délicat et difficile » d’aller à l’encontre de ses pairs, de son parti ! « Vous rendez vous compte, Mesdames et Messieurs de « l’opposition » que nous ne pouvions pas dire NON au pouvoir en place, à nos amis, à nos camarades ! » D’ailleurs l’expression « Oui mais » vous la connaissez aussi ! Match nul !
Je dois avouer que la défense d’un territoire – avec une vision à 30 ans ! - n’est pas l’apanage d’un parti, d’aucun parti d’ailleurs. Vous n’êtes que des « élus » de la démocratie mais, comme nos parlementaires, vous êtes entrés dans le « métier du politique » et non par dévouement passionnel ! Votre image s’est altérée, dégradée même ! Vous l’ignoreriez ? Vous me surprenez ! Elle n’est que celle de « petit soldat, au garde à vous, les doigts sur la couture, aux ordres d’un capitaine qui n’a pour rôle que d’être le porte parole d’un état-major,
Rien n’a changé depuis des lustres : Un coup à droite, un coup à gauche et lors de chaque élection le mot d’ordre est la « sauvegarde » pour les uns ou la « reconquête » pour les autres ! Et pendant la mandature, rien ne bouge pour l’intérêt des seines et marnais ! Quelques joutes oratoires, quelques coups de gueule, mais n’est-ce-point stérile ? Quand la période d’élection arrive, votre communication directe devient charnelle – non acharnée - ! Vous nous sortez des « catalogues » - avec combien de promesses que vous savez ne pas pouvoir tenir… toujours à cause des autres -, vous vous déchirez comme des chiffonniers, le seul but recherché – et non avoué, faute de courage – est le maintien à votre poste !
Je suis de ceux qui consacrent – de longue date d’ailleurs - un « peu de temps » aux délibérations, aux votes des décisions prises. Quand la « droite » était au pouvoir, tous les gens de gauche votaient contre à l’unanimité ! Quand la « gauche » est au pouvoir, tous les gens de droite votent contre à l’unanimité ! A croire que RIEN ne peut être consensuel ! Ce n’est plus un Conseil Général mais une arène sans mise à mort, heureusement !
Mais où est passé la communication ? La prise de paroles dans des « tribunes » ? Bien sûr, le magnifique journal, papier glacé, édité à plus de 500.000 exemplaires, existe ! Des belles images, de grands discours bien rodés, et des actions « phares » mises au devant de la scène rurale ! Mais où est donc passé le désir d’informer le citoyen de son canton sur son action menée, la sienne propre, pas celle du groupe ? N’aurait-on le droit d’expression qu’au nom d’un groupe ? La sensibilité diluée n’est qu’un parfum à l’eau de rose !
Bon, j’arrête, je suis suffisamment en colère et la colère est « mauvaise conseillère » !
Je sais que cette colère glissera sur le tombeau de votre indifférence. Qu’importe, j’assume !
Et puis, je regardais, quel curieux suis-je, le budget primitif 2013 ! Un super graphique type camembert au lait cru et moulé à la louche ! Oui, à la louche quand on regarde la part consacrée au chapitre des « ressources humaines » : 14 € 70 pour 100 € de dépenses ! Le premier poste ! La politique « spectacle » voit son budget passer de 5.665.000 € à 5.809.000 € !