Chez Jean François COPE, il y a une bicéphalie qui peut se résumer aux aspects suivants :
Un lobe pour le député de terrain qui sait et a su l’occuper sans sourciller depuis 1995 avec, cependant, une parenthèse de 5 ans (législatives de 1997) où Madame BRICQ lui avait ravi le titre lors d’une « fâcheuse triangulaire » avec M.C ARNAUTU ! Les triangulaires ne font jamais des comptes ronds ! Tenace, enraciné, il reprend son siège en 2002 et se voit « brillamment » réélire en 2007 (au premier tour, s’il vous plaît, face à 12 autres prétendants ! Il portait le numéro 13 ! Comme il sait si bien le dire : « Regardez ma bonne ville de MEAUX ! » Oui, reconnaissons lui, sans partisanisme outrancier, qu’il a transformé, plutôt bien, la cité de BOSSUET. C’est un homme de terrain mais pas de terrain vague ou de vague terrain. Il a l’art de semer sur des terres propices sans pour autant fuir le terrain accidenté comme ce fut le cas à MARY sur MARNE, lors du conflit CIRCLE PRINTER’S. Il n’a pas tout sauvé car il en reste malgré tout quelque 150 sur le bord du chemin - il faut savoir être modeste - mais il a fait le « job »... comme le disent si bien les « politiques ». Lui s’est fait construire le musée de la Grande guerre (Bravo, une réussite, il fallait avoir l’audace) et nous a laissé une Pyramide à « x millions d’euro » ! Passons, c’était le « deal » pour sauver le soldat Didier. Par contre, comme pour nos chers EFFANEAUX, il n’a pas encore réussi son pari de cette super zone que sera ou serait le parc d’activités du Pays de Meaux ! Rappelez-vous en 2004, lors des Régionales : « Pour que vivre ici soit une chance pour tous »... Non, tout n’est pas réussite ! Nul n’est parfait et nul n’est prophète en son pays !
L’autre pour sa fonction purement « politique politicienne » (Chef de clan et député du chef de clan... un comble) et Dieu sait si la fonction est exponentielle ! Et bien ce lobe, je l’avoue, j’aurai tant aimé le voir occulté car c’est celui qui me fait écrire qu’il sait être tantôt un docteur Jekyll et tantôt un Mister Hyde. C’est Franc... Hun !
C’est l’homme tellement passionné (la passion a ses raisons que la raison ignore... sauf lui-même... « Je n’ai jamais eu de problème de grosse tête, elle était grosse dès le départ ») qu’il en oublie parfois que l’on peut se bruler les ailes quand on côtoie de trop près le feu... de la rampe. C’est l’homme qui oublie « facilement ses contradictions » (Sarkozy et Copé enterrent la hache de guerre - Le Figaro février 2010 ; son revirement sur la tva sociale devenue anti-délocalisation « Opérer un tel transfert n’est pas sans danger dans notre pays où la croissance est largement portée par la consommation... » - Tribune à Slate.fr en février 2010...) C’est l’homme qui condamne le Front National mais qui n’aurait guère de scrupule à reprendre une partie du fonds de commerce en coulisse. C’est l’homme de l’anaphore qui n’oublie pas de mettre à ses asperges (attention, ça tâche !) un peu de sauce hollandaise (Moi, député de la circonscription, JE VEUX... 8 fois contre 15). C’est, aujourd’hui, le « croisé » (non, pas le costume), qui se proclame chef de guerre contre le « clan » (non des Siciliens mais des socialistes). C’est « l’astérisque » - sans Uderzo - que j’ai omis de signaler ! La France est suffisamment dans la merde alors, épargnons lui une guerre !
Eh bien, je suis « cash » - sans carry car je n’ai rien à vendre - et mes amis n’ont pas fini de m’adresser des petits mots à la sauce aigre-douce ou piquante.
Qu’importe, j’assume.
C’est ici que se situe l’ambigüité de « l’homme pressé » !
Je me pose donc cette question : Est-il le P.P.C.M (plus petit commun multiple) ou le P.G.C.D (plus grand commun diviseur) ?
Je vous laisse le libre arbitre !
Sachez, malgré tout, que je suis fier d’être Français et que j’ai l’amour (sans Platon) de mon pays et de mon canton.