En ces premiers jours d’été, la tendance n’est plus au bleu azur ! Le temps orageux qui se développe n’est guère propice à une bonne récolte ! Le manque de concertation, l’engouement trop rapide pour montrer que l’on s’agite font que des zones de turbulence pointent à l’horizon ! Oui, le tonnerre va bientôt résonner dans la chaumière ! Voici quelques unes de ces turbulences :
- · Le grand stade d’athlétisme prend du retard.
Lizy ne sera jamais CHARLETY ! Rassurez-vous ! |
Quelques extraits du dernier conseil du 24 juin :
« M. MICHAUX poursuit le compte-rendu de la réunion en évoquant l'équipement d'athlétisme. Il indique que les travaux de terrassement ont pu se faire, après un retard important dû aux nappes d'eau affleurant sur le site. (Va-t-on vers un nouveau bruit de Lizy ?). Cependant la société en charge du terrassement fait état des difficultés relatives à l'humidité du terrain et à la bonne tenue de l'ensemble sur la durée. Aussi le maître d’œuvre étudie-t-il une solution satisfaisante techniquement, économiquement et juridiquement.
En réponse à la question de M. LABOURDETTE, M. NICOLAS indique que la problématique juridique concerne les bureaux d'étude. En effet ces derniers ont manqué de compétence en proposant une solution technique non viable. (Combien cette « fantaisie » a-t-elle coûtée ?)
En réponse à M. LABOURDETTE, M. FOUCHAULT confirme que SCREG, titulaire du marché de terrassement, a émis des réserves sur la solution technique retenue par le maître d’œuvre (traitement à la chaux) : c'est en effet la moins chère, mais selon la société SCREG, elle n'est pas viable. Aussi il est nécessaire de prendre le temps d'étudier les solutions alternatives qui coûteront plus cher. (Rien ne sert de courir, il faut partir à point…)
En réponse à la question de M. GAUDIN, F. MACQUART indique qu'il y a eu une étude géotechnique en phase d'étude puis un complément réalisé par le maître d’œuvre.
M. GAUDIN remarque que l'étude géotechnique permet normalement d'éclairer les choix de l'entreprise, qui aurait alors dû proposer une meilleure solution.
M. FOUCHAULT indique que SCREG refuse de mettre en œuvre la solution retenue par le maître d’œuvre car elle n'est pas sûre d'être en mesure d'assurer la garantie décennale. (Comme je le comprends !)Il remarque que cela est regrettable car le recours à une solution technique plus coûteuse fera perdre à la Communauté de communes l'avantage d'un appel d'offre intéressant sur le plan financier.(Est-on allé vers le moins disant ? Naturellement !)
M. EELBODE souligne que ce n'est pas la première fois qu'un bureau d'étude n'étudie pas à fond un dossier. (Peut être fait-il référence au dossier des EFFANEAUX…)
M. PICAUD ajoute qu'il y a de toute façon une contradiction entre le projet de construire le bâtiment sur pieux et de prévoir un simple traitement à la chaux pour le terrassement.
En fait, il valait mieux être la tortue que le lièvre ! On recommence tout !
- · La maison de santé pluridisciplinaire :
Toujours un extrait du Conseil du 24 juin :
« M. MICHAUX rappelle qu'au cours d'une précédente séance, le 4 mars 2011, le Conseil a validé le projet de création d'une Maison de Santé Pluridisciplinaire sur Crouy-sur-Ourcq et l'a autorisé à solliciter les subventions, notamment l'aide financière de l’État au titre de la DETR 2011.
Il revient rapidement sur le contexte de ce projet et son contenu.
M. MICHAUX remarque alors qu'il est proposé au Conseil d'autoriser le Président à solliciter une aide exceptionnelle de Monsieur le Député au titre de ce projet conformément au plan de financement ci-dessous :
(Ce n’est qu’un projet… Quand arrivera le décompte définitif, on aura multiplié par 2 ou 3 l’enveloppe de départ… Des surprises, dans le domaine de la construction… J’en rencontre tous les jours !):
Coût de l'opération (HT) : 2.200.000 €
État (au titre de la DETR) : 660.000 € (30,0%) (Dotation d’équipement des territoires ruraux)
État (au titre du FNADT) : 631.488 € (28,7%)
Réserve parlementaire : 22.000 € (1,0%)
Département (C3D) : 242.714 € (11,0%)
Commune de Crouy-sur-Ourcq : 55.000 € (2,5%)
Reste à financer : 588.798 € (27,8%) C’est ce qui manque aujourd’hui mais demain ?
M. FOUCHAULT remarque que l’État ne pourra verser l'intégralité de la subvention demandée au titre de la DETR (cliquez sur ce lien) et propose de demander une somme plus importante au titre de la réserve parlementaire.(cliquez sur ce lien)
En réponse à la question de M. COSSUT, M. FOUCHAULT indique qu'il n'est pas prévu de solliciter les communes voisines (Allons nous interdire aux populations limitrophes de l’Aisne et de l’Oise de venir dans cette future maison de santé alors même que ces départements subissent de plein fouet le même manquement de médecin ? Je me souviens d’avoir entendu Monsieur FOUCHAULT, lors d’une réunion publique à laquelle j’assistais, dire que sa bonne ville de CROUY se trouvait à la croisée des chemins de petites communes hors départements et qu’il était impensable que cette population ne puisse bénéficier de cette nouvelle structure…) et rappelle que la Commune de Crouy-sur-Ourcq participe par l'acquisition du terrain d'assiette de l'équipement. Qui est le propriétaire du terrain ?
M. MICHAUX propose alors de solliciter une aide à hauteur de 5% au lieu de 1% du montant total au titre de la réserve parlementaire... (Allez, Monsieur COPE, les élections, c’est bientôt !) Il indique alors qu'étant donné l'avancement du projet, la Communauté de communes est en bonne place pour obtenir les subventions demandées.
En réponse à la question de Mme GARNIER, M. FOUCHAULT indique que les médecins ne participent pas à l'investissement mais qu'ils assureront le fonctionnement : ils seront locataires des lieux, tout comme les professionnels implantés à l'Hôtel d'entreprises.
M. FOUCHAULT invite le Conseil à l'autoriser à solliciter une aide exceptionnelle de Monsieur le Député à hauteur de 5% du montant du projet.
Vote favorable du Conseil à l'unanimité des votes exprimés.
Pourquoi ne pas demander aux Conseils Généraux de l’Aisne et de l’Oise, à la région PICARDIE, de financer une quote-part de ce projet ? Ce n’est qu’une simple question !
Pourquoi construire cette maison à CROUY alors qu’elle n’accepterait pas de prendre en charge les médecins et les patients des communes limitrophes ? Va-t-on vers un conflit d’intérêt ?
- · Les EFFANEAUX :
Extrait du Conseil du juin : « Concernant le projet des Effaneaux, il rappelle que le dernier recours lancé par une association de protection de l'environnement a été jugé le 16 mai et que l'arrêt n'est toujours pas connu. Il indique que la vente des terrains à la société Prologis doit être signée avant le 15 septembre. (De quelle année ?)
Actuellement ? Une friche sur le côté proche de l'autoroute et en culture près du bois !
Je rappellerais que lors de sa dernière assise, le Tribunal Administratif aurait rejeté les recours déposés et aurait ANNULE les 3 permis de construire des 3 communes concernées.
Les EFFANEAUX prennent l’eau ! Pourquoi ne pas « envisager » - par exemple - la création d’une maison d’arrêt ? L’Administration Pénitentiaire recherche des terrains… Les détenus seraient au vert ! Ils auraient le loisir d’écouter les crapauds sonneurs à ventre jaune !
- · Circle Printer’s :
M. EELBODE fait un point sur le redressement judiciaire de l'imprimerie Circle Printers. Il informe le Conseil que le plan de redressement proposé par la Direction a été refusé par les syndicats compte tenu des résultats du référendum qu'ils ont décidé d'organiser auprès de tous les salariés.
M. EELBODE indique que dans ce contexte, la société est mise en cession jusqu'au 20 juillet et qu'après cette date et en l'absence de repreneur, la liquidation judiciaire devrait être prononcée. Il rappelle la proposition faite par le Pays de l'Ourcq d'acquérir une partie du site (pour faire quoi ? Quel est le projet ?) afin de faciliter les choses et le rôle d'interface joué par la Communauté de communes pour favoriser le dialogue. N’était-ce point le phare des réunions publiques de J.C PIEQUET et d’autres ! Et tout ceci pour RIEN ! Le référendum du personnel n’a pas cru en vos allégations !
M. EELBODE considère peu probable l'arrivée d'un repreneur avant la fin de la mise en cession, compte tenu du contexte difficile de ce secteur économique même s'il espère qu'un repreneur intervienne avant.
En réponse à la question de M. LEBRUN, M. EELBODE indique que l'impact sur les ressources de la
Communauté de communes sera important dans la mesure où les deux tiers des produits fiscaux liés à l'activité économique sont issus de l'imprimerie. Il ajoute qu'il sera nécessaire de faire des choix sur les projets à venir du fait d'une diminution des budgets. (Et on voudrait racheter la pyramide ?)
M. FOUCHAULT remarque que la Communauté de communes dispose heureusement d'excédents à l'heure actuelle. Il ajoute qu'il est indispensable, à présent, que le projet de zone d'activité aux Effaneaux se concrétise étant donné le risque qu'un certain nombre d'habitants du territoire, travaillant à l'imprimerie, se retrouve au chômage. Il indique que la Communauté de communes est en contact avec la Maison de l'Emploi du Nord-est de la Seine-et-Marne pour préparer cette éventualité.
M. EELBODE remarque qu'environ ¾ des salariés de l'imprimerie habitent le territoire et ne retrouveront pas de travail facilement, d'autant qu’ils sont spécialisés dans le domaine de l'imprimerie. Il souligne le drame que cela représente, notamment pour ceux qui ont une famille et une maison à charge.
Oui, je l’écris et l’assume, l’avenir n’est plus au bleu azur à la Communauté de Communes !
Je pourrai encore citer les problèmes des transports, de la fusion éventuelle avec une autre communauté imposée par le Préfet…
Après la moisson, notre tandem de choc devra reprendre les devoirs de vacances !
Bon courage !