Je viens d’apprendre par Daniel que tu as été victime d’un anévrisme lundi dernier et ceci m’affecte particulièrement car j’ai toujours eu de l’estime et du respect pour l’engagé que tu es. Bien sûr, nous eûmes quelques différents qui s’étaient manifestés lors de l’élection du Conseiller Général quand tu clamais que « tu avais bien travaillé » ! Mais les années passent…
Je te connais depuis si longtemps pour savoir que tu es un homme fidèle à toi-même, au respect de tes idées, à ton charisme, à ta passion. Un engagé qui vit pleinement – certainement trop mais… on ne se refait pas sauf… en vieillissant comme moi – les idées et le réalisme que tu as cherché à mettre en œuvre lors de cette campagne municipale en ouvrant ta liste à celles et ceux qui voulaient faire autrement.
Enfant du pays, tu as pris cette « déconvenue » – relative quand on regarde le sens du scrutin en fonction des inscrits – pour un échec personnel. Non, ce n’est pas un échec mais un contretemps ! Je l’avais constaté lorsque nous étions réunis à la proclamation des résultats. Ne jamais oublier la versatilité de l’humain : « Tes amis d’hier sont tes ennemis de demain » !
Je te souhaite, Cher Philippe, un prompt rétablissement.
Bien à toi et aux tiens.