On peut habiter à la campagne proche sans pour autant perdre totalement ses racines ! Je n’y ai pas encore perdu mes ailes puisqu’elles me permettent
de « survoler » par l’imagerie profondément ancrée dans ma mémoire les grandes séquences de ce qu’était ce bourg avant toutes les mutations liées à son profond développement voulu ou
subi. La nostalgie n’est plus de mise, je le sais car l’histoire ne se réécrit pas… sauf au passé !
Le présent ? Selon des sources bien informées, d’ailleurs confirmées hier soir par l’intéressé en personne, il y aura bien une seconde liste menée par Monsieur Philippe COULON, un « habitué » qui depuis 2001 marque sa persévérance pour enfin entrer dans le sérail communal et essayer d’insuffler une certaine forme de gestion participative et non celle d’une « autocratie » proclamée qui est tout le contraire d’une démocratie !
Parcours atypique de Philippe COULON : A peine élu en 2001 sur la liste « Action et gestion communale pour LIZY » conduite par Monsieur Etienne WERHEL, il démissionne avec 8 autres membres... J’ai retrouvé, dans mes archives, l’article de « La MARNE » qui écrivait « Un vent de discorde ». Bien souvent arrivés en tête des suffrages exprimés, les voici condamnés à figurer sur les strapontins lors de la première séance des investitures ! Inacceptable et je comprends aisément cette décision… où élitisme, nombrilisme, n’ont jamais été les fondements d’un socle républicain ouvert et respectueux d’une représentation communale. Extrait du Conseil 2001 portant sur la désignation du Maire et de ses adjoints.
Puis à nouveau tête de liste en 2008, « Ensemble pour l’avenir de Lizy », il ne réussit pas à faire son entrée dans le futur conseil municipal. La liste de Guy MICHAUX « Liste d’action et de gestion communale pour Lizy sur Ourcq » raflant les 23 sièges à pourvoir. Le taux d’abstention au second tour était de 45,90 %.
Les « courants » de 2014 lui seront-ils « favorables » ? Je ne suis pas devin mais je lui souhaite, en toute franchise et camaraderie, de réussir cette forme d’ouverture démocratique pour qu’une représentation autre que celle qui pourrait être issue d’un « carriérisme de professionnel de la politique » puisse prendre place au débat des grandes orientations à définir dans une commune en pleine mutation où le thème de l’emploi devrait primer avant tout.
N’oublions jamais d’où l’on vient, qui l’on a été, qui l’on est, avant de se déclarer détenteur d’une science infuse ! Trop souvent cette notion perfide de « pouvoir » vous éloigne de la réalité du terrain et vous change !
Après « LIZY pour tous », voici – peut être - « TOUS pour Lizy » !
J’appartiens encore à cette « génération du vieux Lizy » qui comme le vieux Brie a du caractère ! Oui du caractère… que d’aucuns qualifieront de « mauvais » j’en suis certain ! Que m’importe mais jamais ni revanchard, ni rancunier ! J’ai toujours été fidèle… dans mes pensées… sans accepter la moindre compromission ou trahison.
Les résultats du scrutin sont dans les têtes des votants. Espérons qu’ils seront nombreux à se déplacer ! LIZY l’incivique… Merci on a déjà donné ! Il y aura donc, au final, un nouveau conseil municipal. Dans quelle proportion sera sa future composition ? Je l’ignore ! Par contre, je ne souhaiterai pas revivre l’épopée de 2001 où le « nombrilisme et l’élitisme acquis » ont été les maux de cet épisode mal vécu lors de la séance des distributions de rôle ! Peut-être devrai-je y ajouter « carriérisme »… Comme le disait Alphonse ALLAIS : « On n’est jamais si bien trahi que par les chiens » ! Je suis briard pas ch’ti ! Vous corrigerez !
Au cas où vous l’auriez oublié, je vous joins la liste des candidats de 2008 :
Liste Philippe COULON Liste Guy MICHAUX Liste Nadine CORTOT
Petit rappel des nouvelles règles pour les communes de + de 1.000 habitants.
Dans ce type d’élection par liste, la répartition des sièges à pourvoir se fait de la manière suivante :
Les sièges seront en effet répartis entre les listes, pour l’élection des conseillers municipaux et pour l’élection des conseillers communautaires, à la proportionnelle à la plus forte moyenne avec prime majoritaire de 50% à la liste arrivée en tête (article L. 262).
L’élection est acquise au premier tour si une liste recueille la majorité absolue des suffrages exprimés.
Dans le cas contraire, il est procédé à un SECOND TOUR.
Conditions pour être au SECOND TOUR : la liste doit avoir obtenu au premier tour un nombre de voix au moins égal à 10 % des suffrages exprimés.
A l’issue de l’élection, il est attribué à la liste qui a obtenu le plus grand nombre de voix un nombre de sièges égal à la moitié du nombre de sièges à pourvoir, arrondi, le cas échéant, à l’entier supérieur. Si plusieurs listes ont la même moyenne pour l’attribution du dernier siège, celui-ci revient à la liste qui a obtenu le plus grand nombre de suffrages. En cas d’égalité de suffrages, le siège est attribué au plus âgé des candidats susceptibles d’être proclamés élus.