Moi, Président de la République…

Vous connaissez l’auteur ? Sans aucun doute ! Il excelle en matière d’anaphore comme celle prononcée lors de ses vœux aux Corréziens en janvier dernier :

« Il n'y a qu'une seule France, il n'y a pas des France qui devraient s'opposer les unes les autres. Il n'y a qu'une France, qui a une histoire et qui doit avoir un destin et il doit être commun... »

Le constat est patent : Il n’y a plus une seule France ! C’est une nation qui se délite au fil des jours à l’approche des prochaines élections tant municipales qu’européennes ! C’est l’heure des règlements de compte dans bien des camps ! C’est l’heure des grognards, des gueulards en tout genre qui n’acceptent que la pensée unique de leur propre camp sans chercher à ouvrir les yeux sur le monde qui les entoure, les encercle, et les enferme ! C’est le moment choisi par beaucoup  pour asseoir leur « ego » sur le trône d’une France rétrograde ! C’est la sempiternelle ritournelle du « nous sommes meilleurs que vous, nous aurions fait mieux que vous… »

« Exposé à une courbe du chômage que je n’ai pas pu inverser faute d’adhésion dynamique de l’ensemble des acteurs économiques et sociaux au pacte de responsabilité que j’ai proposé.

Exposé à une opération militaire et humanitaire extérieure qui perdurera encore bien des mois en Centrafrique - où je me sens bien seul d’ailleurs – et que bien de détracteurs ironisent en déclarant que « je ne suis pas un bon chef des Armées car un bon chef militaire vise des objectifs crédibles ».

Exposé à un déficit qui ne pourra pas être contenu dans les années futures faute d’une croissance suffisante que l’on ne décrète pas… même avec les dents.

« Moi, Président de la République »… Après l’avis de Monsieur le Premier Ministre et des présidents des deux chambres, j’ai pris la décision de dissoudre l’Assemblée Nationale à compter de ce jour… Je fixe les prochaines élections législatives au 8 et 15 juin 2014. »

Osera-t-il – chose encore à prouver – les « envoyer dans les roses et les choux » ?

Les conséquences, vous les connaissez : Une cohabitation ! Et alors ? Un gouvernement de droite, détenteur d’idées « inédites » et de « bottes  secrètes » succèdera à un gouvernement de gauche plurielle qui aura échoué faute d’une volonté d’action forte ! Nous jugerons sur des actes et non sur des paroles !

Les résultats des municipales s’annoncent – selon certains sondages – « catastrophiques » pour le « pouvoir…  sans vouloir » en place ! Une raclée qui serait du même ordre que celle subie en 2008 par la droite ? A l’issue de cette nouvelle débandade gouvernementale, faudrait-il se contenter  d’un simple changement de Premier Ministre (la course à l’échalote est déjà ouverte  et les prétendants nombreux !) ? D’un changement musical de chaises ministérielles ?

NON ! Le changement, c’est trop tard ! Un acte fort s’imposera ! La parole sera à redonner au Peuple ! Espérons qu’il saura en faire « bon usage » ! Fini les « discours sur la méthode »… De l’action avec celles et ceux qui voudront partager un destin commun : « remettre notre pays sur les rails et le sortir de la voie de garage » !

Des magiciens ? C’est chez Sébastien ! Des « beaux parleurs » ? C’est chez les rêveurs !

Et bien, Mesdames et Messieurs, vous les donneurs de leçon, vous les maîtres de conférences en comité restreint, voici – peut-être avant l’heure - votre tour pour nous démontrer dans les faits et les actes vos nouvelles recettes ! Nous faire découvrir votre botte secrète ! Attention, botter en touche ne sera plus de circonstance ! Le défi sera grand à relever ! Êtes-vous prêts ?

A vous de jouer… à « quitte ou double » avant 2017 !

Rappelez-vous ce que disait Colbert : « La France est ingouvernable »… Ce que disait Charles de GAULLE : « Un pays qui produit 365 sortes de fromages est ingouvernable »

L’enjeu ? Sans aucun parti pris politicien, la France ressuscitée ! Une aubaine ou un mythe ?

Le Président préside… Le gouvernement gouverne ! Il n’y a plus la confusion du genre…

Ni stratège, ni conseiller, ni politicien, c’est en citoyen libre de ma pensée que je m’exprime. Toute vraisemblance avec un fait divers à venir ne pourrait être que pure coïncidence !