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Publié par JM DELATTE

locovapeur1J’ai lu le « post » de Jean-Marc concernant la ligne maudite qu’est la ligne « P » et ne peux que réagir sur certains points, qui de mon avis, manquent un peu d’objectivité.

Ce n’est pas la première fois que je m’exprime sur les errements, les dysfonctionnements de cette ligne qui, pendant des années, est restée à « l’abandon » !

Quand on écrit – je recopie ! – « Bravo Messieurs de la CCPO du Pays de l'Ourcq : vous avez gagné, vous avez définitivement dissuadé vos concitoyens d'aller prendre le train à coté de chez eux. » je crois, sincèrement, que l’on mélange les genres ! Je ne vole pas au secours des membres de cette communauté de communes, mais mon impartialité voudrait que l’on rende à César ce qui lui appartient !

Premier point : La Communauté de Communes n’a pas pour compétence OBLIGATOIRE la gestion des transports ! Celle-ci fait partie des « compétences facultatives" : « dont la coordination des différents modes de transports COLLECTIFS sur le territoire ».

Second point : J’ai participé aux réunions organisées par F. CHESNE dans le cadre de la mission confiée à ITER. Je n’ai pas pu, étant à l’étranger, être présent à la réunion publique du 16 octobre. D’une manière générale, le constat a été « sans appel » : La gestion de la ligne « P » est PROBLEMATIQUE depuis des années ! Et c’est ce POINT CAPITAL qui obère une politique volontariste et réfléchie en matière de flux vers l’acheminement des voyageurs dans nos gares. Tout le monde présent reconnaissait cette profonde défaillance. Tout le monde savait que les voyageurs préféraient emprunter le train à CHANGIS, TRILPORT ou MEAUX plutôt que dans les « gares fantômes » de la ligne « P » ! Je reprendrais donc ce constat affligeant presque devenu « chose courante » :

« Je pense aussi que cela prouve la perte de confiance des usagers de la ligne la FERTE MILON qui ordinairement stationnaient aux gares de Isles les Meldeuses, Lizy et même Crouy mais qui ne croient plus aux mensonges de ceux qui veulent leur faire croire qu'ils pourront trouver un train fiable pour partir et surtout pour RENTRER chez eux le soir. » Le constat est cruel mais bien réel !

ITER préconisait la création (ou l’aménagement) de places de parking à proximité immédiate des gares de la ligne « P ». Devons-nous mettre la charrue avant les bœufs ?  Nous sommes en terre de Brie et tout briard que je suis, je crois qu’il vaut mieux mettre les bœufs avant la charrue !

La condition « sine qua none », essentielle, primordiale étant le fonctionnement NORMAL de la ligne ! Tous les jours, c’est la même rengaine : « Défaillances du matériel, incidents dus aux conditions climatiques, trains supprimés sans avis, découverte de notre région en bus… » 

Et ces dysfonctionnements caractérisés, répétitifs, ne peuvent qu’alimenter les prises de position, les guéguerres stériles.

 En voyant cela, on peut comprendre la colère, de Mr Jean-Michel MORER - maire de Trilport, face au représentant du STIF, lui intimant de  trouver des terrains pour implanter des parkings supplémentaires. L’afflux de voyageurs en perdition de la ligne P venant de la Ferte-Milon, de Mareuil,-de Crouy,- de Lizy, d’Isles, étant à ce jour quasi permanent.

Que signifie ce « message » du STIF ? Que pas grand-chose sera fait sur la ligne « P » considérée comme PERDUE ! Oui, Monsieur le Maire, implantez – d’urgence - de nouveaux parkings pour accueillir les migrants, les naufragés de la ligne « P » !

ALORS QUI sont les responsables – mais pas coupables -  de cette gestion calamiteuse ?

La S.N.C.F ? Le Conseil Régional IDF et ses politiciens de tout bord ? Le S.T.I.F de Monsieur HUCHON ? Le Conseil Général et son représentant ? Les élus locaux des communes ?

Je vous laisse la réponse à trouver car, en aucun cas, je ne voudrais influencer la vôtre !

Il est facile de désigner des « boucs émissaires » qui ne se sentiront nullement responsables de votre quotidien ! Mais est-ce la bonne réponse à donner pour essayer de résoudre ce grave problème qu’est l’accès à son emploi dans des bassins de vie différents et limitrophes ?

Dans l’immédiat, ne chantez plus : « Il est cocu le chef de gare » mais « je suis cocu à la gare » !

Ce ne sont pas les « réunionites sans actes » qui changeront la donne mais les « actes sans réunionites » qui la feront !

A développer !

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