Ca y est, J.F COPE s’est – enfin – décidé à ouvrir le débat sur l’action menée, pendant le quinquennat, de N. SARKOZY, de son Premier
Ministre, et de ses ministres, ne l’oublions pas !
Oui pour un débat, non pour un grand déballage ! Que ce soit un vrai débat et non un règlement de compte à la « O.K CORRAL » car, nous le savons toutes et tous, les absents ont toujours tort !
Il est tellement facile de s’affranchir de tout quand on se retrouve éloigné du pouvoir. Il est tellement facile de faire de la – vraie ou fausse – repentance en commentant, à mots couverts ou pas, le film en « noir et blanc » du quinquennat Sarkozy. Car, disons-le, la couleur n’était plus au rendez-vous, même si l’on avait choisi le « bleu France » pour illustrer une future campagne.
Naturellement qu’il faille, pour construire l’avenir, pour essayer d’éviter la répétition des erreurs du passé, de mettre sur la table – et pourquoi pas la renverser - pour en tirer des enseignements, les points positifs et négatifs de ce qui a été entrepris ou raté pendant l’exercice d’une fonction hyper-présidentielle où la notion de pouvoir n’appartenait qu’au Président. La devise ? "Tu marches (avec moi) ou tu crèves ! "
J’attends donc, avec impatience, dans l’antichambre, les confessions de tous ces hobereaux qui se complaisaient dans la Cour de Nicolas et qui, aujourd’hui, à travers un large procès d’intention, voudraient se voir « dédouané » de tout manque de courage en acceptant le fait du prince sans sourciller.
« Ils ont profité du système, et aujourd’hui, ils me trahissent »… C’est du grand art la politique !