Couvrant du mieux que je puisse le faire et sans esprit partisan cette tragédie annoncée de longue date et qui a été l’un des éléments majeurs de l’implication des « politiques » durant ces derniers mois, l’ensemble des « indignés » ne sait plus à quel saint - si un saint existe en la matière…- se vouer.
« Nous tournons en rond »… « Nous n’avons que des bribes d’information »… « Il y en a marre de ne pas savoir… » Voici, en quelques phrases le résumé d’un état d’esprit complètement anxiogène.
Je crois qu’ils attendent, toutes et tous, la simple VERITE - et pas celle si je mens - sur leur propre sort ! Prolonger cette attente forcée ne sera plus supportable longtemps. Le « laisser-pourrir n’est que la marque du déni pur et simple de son instigateur… « Je suis comme Pilate, je m’en lave les mains » ! La vérité fait moins mal que le mensonge !
« N’ayant aucun endroit pour se regrouper, pour « discuter » entre « virés » de notre triste sort, nous squattons les lieux »…
Je ne voudrais en aucune manière passer pour un « faux-cul » mais je vous l’avoue - en toute humilité - que cette situation ne pourra guère durer : Il y a une entrave réelle au flux des camions de livraison avec tous les dangers que cela comporte ! Il y a une ambiguïté profonde dans la démarche qui se résumerait à : « On ne paralyse pas la nouvelle activité du repreneur mais on ternit, involontairement - du moins, je l’espère - son image de marque par cette occupation ».
Vouloir se faire entendre ne signifie pas qu’il faille se mettre hors la loi !
Je le sais et vous me l’avez trop souvent répété : « On nous écoute - par politesse d’abord - mais on ne nous entend pas » ! Le mot est dit !
Nota Bene : Je pense que vous devriez aussi dire un grand merci aux gendarmes pour leur attitude profonde à l’écoute attentive, à la négociation mais, ce ne sont que des hommes et ils dépendent d’une hiérarchie, ne l’oubliez-pas !