Pendant la trêve des confiseurs, je me suis mis à « m’instruire » en feuilletant le Code Général des Collectivités Territoriales car, depuis que j’édite à domicile et scrute les « décisions prises » dans la lecture de ces comptes-rendus communautaires, je « m’étonnais », non sans surprise d’ailleurs, que le CONSENSUALISME fût la règle d’or de cette assemblée territoriale. Le « oui » à l’unanimité des présents fait légion… Le « non » semble être banni… On se « réfugie », soit par manque de courage, soit par « politesse » derrière l’expression « n’a pas pris part au vote » ou « s’est abstenu ».
Ce consensualisme est pour moi la pire des négations de la personnalité de nos représentants de commune. A croire que le choix de la solution est déjà acquis avant même la question… A croire que chacun se contente de la « bonne parole » du Président, du rapporteur de commission… A croire que nos délégués n’ont aucun point de vue personnel ! L’immobilisme gagne du terrain...
Débats respectueux de la pensée des autres, tu n’as pas ta place ici !
La pensée unique brise toute créativité, toute originalité, tout débat !
Ce n’est plus une chambre de débats, d’échanges d’idées, de points de vue… mais une simple chambre d’enregistrement.
Alors mes vœux en 2011 pour cette assemblée et son Président :
Plus de transparence, plus de débats respectueux, plus d’ouverture sur des intervenants extérieurs, et surtout, moins de « pensée unique ».
L’homme digne n’est-il pas celui qui se lève lorsque les autres restent assis ?
Au fait, qu’est-ce qu’une Communauté de Communes ?
« L’article L5214-16 du CGCT précise les compétences obligatoires d’une Communauté de Communes :
- actions de développement économique intéressant la Communauté
- l’aménagement de l’espace
Elle peut, aussi, exercer des compétences relevant d’au moins un des six groupes suivants :
- protection et mise en œuvre de l’environnement
- politique du logement et du cadre de vie
- création, aménagement et entretien de la voirie (une option !)
- équipements cultures, sportifs…
- action sociale d’intérêt communautaire
- tout ou partie de l’assainissement.
Les communes choisissent à l’intérieur des blocs, les compétences qu’elles délèguent à la Communauté en fonction d’un intérêt communautaire qu’elles définissent ensemble. A partir du moment où les compétences sont déléguées, les communes ne peuvent plus les assumer. »