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Publié par JM DELATTE

 

Comme de nombreux cantons ruraux, nous souffrons d’un manque de généraliste et cette situation risque, à terme proche, de s’aggraver. Rien que dans notre canton, il n’y a que 5 généralistes pour une population de 17.360 habitants soit 1 médecin pour 3.472 habitants. LIZY et ses communes riveraines (Ocquerre – Mary) hébergent 5.185 habitants… Tant de sujets « potentiels » à la maladie pour un seul médecin est « mission de santé publique impossible » ! Le « problème » n’est pas né d’aujourd’hui. Par exemple, la loi n°2005_157 du 23 février 2005 relative au développement des territoires ruraux pour une nouvelle implantation de généralistes en milieux en voie de désertification propose des bourses allouées aux futurs généralistes sous condition soit de stage, soit d’installation par des aides directes lors de l’installation ou en maintien (financements d’une partie des études, primes, locaux professionnels, logements…) et des aides fiscales. Le financement de ces mesures étant assuré par l’Assurance Maladie et les Collectivités Territoriales (hors mesures fiscales).

Cependant, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) dans un rapport du 23 février 2009 (Professeur Jacques Louis BINET) intitulé « La démographie médicale » expose les limites de ces mesures – trop contraignantes – et suggère d’autres pistes. Le rapport est lisible en cliquant ici.

 

Je vais laisser les aspects purement techniques de ce dossier très complexe et revenir sur la décision de CREER une MAISON DE SANTE PLURIDISCIPLINAIRE à CROUY sur OURCQ, une bonne décision ! Loin de polémiquer sur le lieu d’implantation car il y a URGENCE. Je me réjouis du consensus entre « gens de gauche » et « gens de droite ». La santé n’est pas le PRIVILEGE d’un camp politique ! Monsieur ELU en parlait en décembre 2009 lors d’une réunion publique à LIZY, tout comme Monsieur COPE lors d’un communiqué en date du 02 décembre 2010, tout comme Monsieur Jean Christophe PIEQUET lors de son débat public du 8 janvier 2011. Qu’importe les dates, qu’importe l’acteur, seule la volonté de porter ce grand projet à terme est primordiale. Alors, au boulot !

 

Pour préciser mon point de vue, je voudrais parler des « URGENCES » ! Il n’y a pas besoin d’illustrer les problèmes rencontrés… Les vécus sont éloquents ! Alors, pourquoi ne pas inclure dans l’organisation (gestion confiée à une association indépendante de la Communauté de Commune) de cette maison pluridisciplinaire la notion de maison médicale de garde.

 

Je lisais, à ce propos, deux articles que vous pourrez consulter en cliquant sur les liens respectifs :

-  « La permanence des soins de ville dans le DEPARTEMENT de l’AIN » (Mémoire de B. MOREL)

-  « La convention S.A.M.B.A du CH de BOULOGNE S/MER »

 

N’oublions pas que l’engorgement du service des URGENCES provoque de graves tensions. Des atteintes aux personnes de plus en plus violentes, l’insulte, l’agressivité, sont le lot quotidien des urgentistes ! Alors essayons de trouver davantage de proximité pour les « petits bobos », les « petits traumatismes », les crises d’alcoolémie, la petite poussée de fièvre… qui paralysent l’efficacité des urgentistes dans leur mission première qu’est la notion d’URGENCE !

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