Les "primaires" ? C'est pas si mal !

Fidèle aux émissions dites politiques, j’ai écouté, pour la troisième fois, candidates et candidats du Parti Socialiste lors du rendez-vous avec les Français sur « Public Sénat ».

Rien de nouveau si ce n’est que, contrairement à certains « cocoricos », il n’y a pas eu combat de coq ! Et pourtant, le coq excelle quand il a les deux pattes dans la merde !

Sans revenir sur la « crise » que nous subissons depuis 2008, nos concourants à l’élection présidentielle n’ont pas caché qu’il y aurait des jours sombres ! Non, rien n’est rose aujourd’hui et encore moins demain !

Il y a eu une certaine convergence sur les sujets abordés : La séparation des banques d’affairisme et de dépôts, une certaine forme de « protectionnisme européen » pour préserver nos entreprises, l’école, les services de santé, la laïcité, les retraites, ne sont plus des « tabous » ! Oui, il y a quelques points de différence mais ceux-ci trouveront un « compromis » dans la future plateforme du nouveau projet socialiste. Je le pense tout simplement !

Il ne fallait pas s’attendre à des « chiffrages » car, dans l’immédiat, il ne s’agit que de chercher la personne « notable » (sans parler des « cumulards ») qui sera opposée à… mais à qui ? Car si dans son entourage le « sortant » apparaît comme le candidat naturel, bien des appétits s’ouvriraient si, par le plus grand des bazars, il n’était plus candidat !

Merci donc à François FILLON d’avoir eu cette réflexion car, si les Socialistes jouent carte sur table en oubliant l’appareil, il eut été « bon » pour le camp du sortant de nous présenter le berger entouré de « ses » loups !