La fin d’un long suspens pour certains… et le début d'un long cauchemar pour d'autres...
Il a fallu 8 mois pour que se dessine un nouveau profil dans cette entreprise qui a connu 4 plans sociaux en 8 ans !
C’est donc, Monsieur Dominique DONGHI, fondateur de H2D qui reprendra le site de MARY S/MARNE à compter de lundi 10 octobre.
Il était accompagné du Directeur Général, Monsieur Dominique DORCHAIN.
Les deux font la paire !
Accueilli sans un enthousiasme « particulier » par une grande partie des salariés du site, il a su, en temps que chef d’entreprise façonné à la Jean DIDIER, prendre la parole et de dire à celles et ceux qui l’écoutaient qu’il n’était aucunement un « patron voyou » ! Il s’est engagé à conserver les actifs de l’entreprise pendant 5 ans. Il a déploré qu’environ 217 postes soient supprimés mais pouvait-il en être autrement ! Puis, il a su consacrer une partie de son temps en se déplaçant vers les salariés pour écouter, expliquer et répondre aux interrogations.
Il n’était pas Monsieur Soleil en cette triste journée d’automne. Il est un repreneur lucide qui épouse une situation délicate ! Son but avoué ? Faire revivre ce site et lui redonner sa place dans le monde mouvant de l’imprimerie de labeur.
Le sort de la « Pyramide » reste encore aujourd’hui incertain ! Elle abrite encore chambres d’hôtel, bar, restaurant, et loft ! Notre généreuse Communauté de Communes pourraient l’acquérir pour une somme comprise entre 800.000 et 2 millions € ! Le Président n’est pas un « Don Salluste » mais montre, quand même, - ces propos n’engagent que l’auteur - une certaine « folie des grandeurs » en cette période de crise où la plupart des collectivités territoriales devront se serrer la ceinture pour les prochaines années ! Encore un « projet » mais dans quel but et pour faire quoi ? Un nouveau contrat C.L.A.I.R qui restera dans l’obscurité...
Quant aux autres sociétés du groupe CIRCLE PRINTER’S, il faudra encore de la « patience » pour connaître le verdict. J’ai simplement appris que le personnel d’HELIO-CORBEIL souhaitait reprendre l’entreprise sous la forme d’une S.C.O.P (Société Coopérative Ouvrière de Production). Je salue ici même leur courage de prendre en mains leur destinée.
Un nouveau chapitre s’ouvre. Ceci vaut peut-être mieux que le mot « FIN » !