Le réveil Lizéen, réalité ancienne et cauchemar de demain !
Sans refaire l’histoire, il suffit de lire «LIZY SUR OURCQ - images et mémoires du 20ème siècle » pour mieux comprendre l’évolution de la situation
économique du chef-lieu de canton.
Deux principaux acteurs industriels existaient : La SUCRERIE et le FERRO NICKEL. Victor HUGO disait : « Le 19ème siècle est grand mais le 20ème sera heureux… » Les propos prédictifs se révèlent autres en ce début du 21ème siècle. Passons !
La première zone industrielle, route d’Echampeu, vit le jour en 1964 sous l’égide du maire de l’époque, Monsieur LAIRE. Le premier industriel à s’implanter fut l’entreprise
MADEIRA (Menuiseries industrielles). Puis vint, en 1970, l’imprimerie JEAN DIDIER. Une véritable bouffée d’oxygène pour ce canton ! Qui
n’avait pas rêvé de travailler chez DIDIER, leader européen de l’imprimerie de labeur… Les anciens du FERRO sont partis chez DIDIER. L’eldorado Lizéen commençait… Le commerce était
florissant !
En 1992, l’imprimerie s’installe à MARY SUR MARNE. En 1994, elle devient QUEBECOR. Aujourd’hui, le groupe CIRCLE PRINTER’S exploite le site. La situation semble préoccupante en matière de maintien d’emplois. La concurrence, la mondialisation font l’actualité de nos JT.
Quand tout va bien, on se laisse porter et on n’ose même pas envisager que cela peut se dégrader. Peut-être aurait-il fallu se pencher sur ce cas de figure. Facile à écrire aujourd’hui… Cependant
un critère fondamental n’a pas été pris en compte : la VULNERABILITE. Oui, nous étions et sommes vulnérables quand il n’existe qu’un
seul et unique « gros employeur ». Le syndrome DIDIER existait déjà en 1992. Personne ne l’avait traité à l’époque…
Alors souhaitons que cette entreprise industrielle perdure pour celles et ceux qui y exercent encore une activité et pensons dès maintenant à la relève, élément que la Communauté de Communes avait intégré dans ses réflexions, dès 2008, par son projet des « EFFANEAUX ». Le projet initial datait de plus de 20 ans ! Oui, j’ai critiqué, et je le répète ce projet mais qu’elle serait la démarche à entreprendre lorsque l’urgence se fait sentir. L’angélisme n’est plus de circonstance ! Seule l’action et la réactivité commandent. Et puis, en allant plus loin dans la pensée, pourquoi ne pas y implanter une zone hôtelière pour loger et nourrir tant les futurs sportifs de haut niveau qui fréquenteront le nouveau stade d’athlétisme que les promeneurs bobos à la recherche des crapauds sonores à ventre jaune du bois bordant les Effaneaux !
Je l’assume sans être faux cul !