Redynamiser le commerce local ? J’en doute… Depuis longtemps !
Dans les années 1965, LIZY comptait environ 2000 habitants. En 1990, elle avoisinait les 3.000 habitants. Aujourd’hui, plus de
3.500 habitants habitent ce « vieux bourg d’antan » devenu « cité dortoir ». Cette « nouvelle politique de la ville »
engendrant bien des complexités à tous les niveaux : Redimensionnement en locaux scolaires, associatifs de culture ou de loisirs – Repositionnement en matière de transports et de
communications – Notions de besoins à satisfaire…
Malgré une forte poussée démographique, le commerce local a sombré. Tous ces petits commerces qui faisaient l’attractivité,
la convivialité d’un centre-ville se sont éteints : Plus de boucherie, plus de charcuterie, plus de primeur, plus de poissonnier… La plupart des « pas de porte » et des
immeubles (qui constituaient, dois-je le rappeler pour l’avoir vécu au 33 rue Jean Jaurès durant plusieurs années, l’habitation principale de l’exploitant et de sa famille) ont
été transformés en appartements locatifs de sommeil ! D’aucuns diront que c’est la faute à la grande distribution, d’autres diront que nos élus communaux et autres se sont croisés
les bras… Chacun aura son intime conviction mais les faits sont là !
Immeuble COLIN / GUEGUEN | Immeuble VASSEUR/POTRON | Boulangerie PARIS/CAPPE |
Et pourtant, il existe encore d’autres villes, à population égale, qui rivalisent de compétitivité, d’innovation, pour conserver et développer un « centre-ville » attractif malgré
la présence de la grande distribution… Rien n’est incompatible quand la réactivité existe !
Depuis 2001, tout le monde en a parlé à LIZY : « Redynamiser le centre-ville ». N’y avait ou n’y aurait-il pas eu la volonté de faire un « audit » par les services de la Mairie entre 2001 et 2008 ? Abandonné ou bien les conclusions sont restées confidentielles… Le sujet était tellement récurrent que, même en 2008, il était encore à l’ordre du jour. J’avais écrit à l’une des têtes de liste lors des dernières élections municipales. Ma lettre à Monsieur Ph. COULON. (J’espère, cher Philippe, que tu ne m’en voudras pas de publier ce que je t’avais écrit ! Peut-être ne l’avais-tu pas lu à l’époque… Il n’est jamais trop tard !). Eh oui, je suis incorrigible !
Redynamiser après avoir laissé dynamiter le « centre-ville » s’avèrera une tâche extrêmement délicate et difficile. Il est trop tard pour réagir ! D’ailleurs que reste-t-il des anciens « pas de porte » à revaloriser ? Rien ! La frénésie « immobilière » a remplacé l’envie de se battre au quotidien pour valoriser le goût et le savoir-faire de l’artisanat des métiers de « bouche » !
Cette vision et cette réflexion n’engagent que ma propre façon de voir les choses. Je laisse à chacun la possibilité de défendre son idée. Ni courtisan, ni godillot, je respecte ma pensée qui je l’espère n’est pas unique !