Le serment (j’ai failli écrire le sermon) de TOULOUSE me laisse quelque peu pantois !
La trajectoire de la « victoire » de François MITTERAND ne sera pas forcément la même en 2012 ! D’ailleurs, Martine commence par faire tout à l’envers : Elle part de TOULOUSE alors que François - pas HOLLANDE - MITTERAND avait pour habitude d’achever ses campagnes dans la cité rose ! Elle aurait du partir de Lille pour finir à Toulouse ! Pourquoi mettre la charrue avant les bœufs ? On part du départ pour finir à l’arrivée et non pas de l’arrivée victorieuse de 1981 pour aller à la case départ malchanceuse de 2012 ! On ne remonte jamais le temps !
Le « je suis prête » marque certainement une réelle intention à un moment donné après maintes réflexions, maintes hésitations… On ne se projette pas dans une élection présidentielle comme on le ferait pour une élection municipale, je le reconnais.
Je pense que cette « assertion » marque une grande différence avec vos autres concourants lors de cette phase des primaires. Que vous eussiez tenu ce langage après votre plébiscite, je l’aurais compris ! Mais à ce stade… Vous n’êtes pas encore sur la première marche du podium !
Je ne vais pas m’exprimer ni sur votre vouloir d’aller devant les Français, ni sur vos « promesses » de Toulouse ! J’attendrai la fin des « hostilités » masquées pour commenter celles-ci !
Vouloir renouer avec la « victoire » de 1981 en suivant les pas de François MITTERAND - auriez-vous la même pointure ?- ne me semble pas être la meilleure démarche ! Si en 1981, Monsieur MITTERAND avait été élu avec 51,76 % et un taux d’abstention de 14,14 %, peut-on, aujourd’hui dire que ce faible taux des abstentions sera le même ? Je ne le crois pas ! Il faudrait prendre enfin conscience que, nous petits français, en avons raz le bol de tous ces « politiques » qui nous prennent pour des « bidochons » !
François MITTERAND, c’était la force tranquille de 1981 !
En 2012, le français que je suis, attend du futur président un combatif, un pugnace, un réaliste, un homme de vérité qui n’a pas peur de mettre au rancart les dogmes, les archaïsmes, les vieilles recettes du passé !
En 2007, j’y ai cru… Aujourd’hui, je n’y crois plus ! Suis-je le seul ?
Mais où est donc cette personne de bon sens, de conviction, pour l’Union des français ?
30 ans de privilège du « capital financier » au détriment du « capital travail », çà suffit !
Je la cherche et, si vous la trouvez avant moi, faites-moi signe !