L'oignon fait la soupe...
Eh oui, c’est la soupe à la grimace ! Les grincheux - de tout bord - se sont ligués en un seul mouvement de circonstance : le
« Hollande bashing » : La gauche de la gauche qui en appelle à la
6ème République et à ses états généreux, les hauts dignitaires du parti des solitaires qui n’est plus solidaire dont les têtes pensantes
fulminent après le Premier Ministre et le Président qui ont mis à gauche l’illusion, les envieux qui rêvent de faire mieux – ce ne sera pas trop difficile
mais délicat cependant -, les députés et sénateurs qui ne souhaitent qu’un déplacement de curseur pour une nouvelle petite musique de nuit qui leur permettra – ils le pensent mais ils ne sont pas les décideurs - de conserver leurs prébendes face à une raclée annoncée, et
tous les cocus mécontents qui croyaient encore aux paroles du politique politicien ! Il est évident que l’opposition cherche et cherchera à faire monter les enchères au poker menteur…
La sauce hollandaise s'est figée ! C'est la mayonnaise !
Bon, j’arrête de divaguer. Si l’oignon fait la soupe, je suis de ceux – et certainement pas le seul, du moins je l’espère – qui pense que l’union fait la force ! Qui parlait déjà de l’Union Nationale ? François BAYROU avait lancé sa campagne avec cette grande idée d’un rassemblement mais avec des larmes et de la sueur et son message alarmiste de l’époque a fait un « flop first » qui l’a reconduit dans sa maison natale ! Et puis, BAYROU s’était tiré une balle dans le pied en annonçant son « soutien » - à titre personnel – à l’autre François ! S’il avait osé le « NI-NI », il n’aurait pas été mis dans les cordes ! Je ferme cette parenthèse. Je voulais parler de Charles de GAULLE, de Jean MOULIN, qui en des temps différents (et certainement plus tragiques) ont osé prôner l’UNION NATIONALE. L’important n’était pas la forme en elle-même mais le fond : Il y avait un programme consistant de rupture avec l’histoire !
Je n’ai jamais été clivant (sauf, et je l’avoue humblement, dans les années 70 à 80 !). J’ai mûri, sans pour autant m’être fané, et j’ai toujours souhaité – un vœu parmi tant d’autres – la mise entre parenthèses des conflits politiciens. Pas sur le long terme, pas en n’importe quelle circonstance, mais à court terme et dans des circonstances gravissimes. Ce qui est le cas aujourd’hui. Il ne s’agit nullement de créer un « gouvernement provisoire » mais un gouvernement d’action où tous les courants (non démagogues) pourraient se sentir représenter et œuvrer une bonne fois pour toute à la restauration de la France. Un gouvernement resserré, avec des compétences venues du monde extérieur à la sacro-sainte politique, avec des acteurs et actrices dont l’ambition n’est autre que de nous sortir de l’abîme, des pragmatiques. Arrêtons les surenchères verbales, les querelles intestines qui nous filent le cancer du côlon, la sinistrose ! Arrêtons le « pas de deux » - un coup c’est toi, un coup c’est moi - qui, depuis trente ans, nous a conduit à la régression !
Tout ceci n’est que « prémisse » car il ne faudra pas négliger (et nous voici, aujourd’hui, reparti en guerre contre l’Allemagne… Merci Monsieur BARTOLONE…) notre premier « partenaire » - je n’ai pas trouvé la bonne formule de circonstance – qu’est l’Allemagne. Il n’est ni question d’être le teckel qui dit « oui », ni le pitbull qui dit « non » à Angela ! Il sera plus que nécessaire de démontrer à Madame MERKEL qu’il ne faut pas confondre austérité régressive et rigueur productive. Il est vrai qu’elle veut nous faire payer notre temps des cerises alors que son peuple ne grignotait que les noyaux ! Le défi de l’Union Européenne n’est-il pas de relancer son économie ? L’hégémonie ne conduisant qu’au désastre, c’est bien connu !
Combien d’économistes de tout bord font, aujourd’hui, leur « mea culpa » car ils viennent de découvrir tous les effets pervers d’une austérité généralisée ?
L’Italie, pays ingouvernable depuis des lustres, a trouvé une voie raisonnable : L’UNION ! Pour combien de temps ? Le temps d’une crise majeure, ce qui n’est pas si mal !
Vous me rétorquerez que l’hirondelle ne fait pas le printemps mais j’assume que si l’oignon fait la soupe (populaire ou pas), l’UNION – pour tous - fait la force !
Nota : J’ai relevé cet article du « POINT » uniquement pour information.