J’apprécie l’humour PLACIDE ! Je me suis donc permis d’illustrer ce billet avec ce dessin qui n’a rien d’irrespectueux. Le temps passant et le « jusqu’au-boutisme » de ce « porteur » de S.C.O.P (ex-salarié de cette compagnie) finiront par faire sombrer « Mère France » (traduction littérale arrangée pour la circonstance…) dans les eaux de la Manche après en avoir appelé de tous ses vœux au « Père FRANCE » pour qu’il sauve qui peut ! Auriez-vous l’esprit sain ?
D’abord, MOI et les MIENS car nous sommes, aussi, un état dans l’état… Pendant des années, vous avez fait « la pluie et le beau temps » - plus la pluie que le beau temps d’ailleurs… - en n’accordant que « promotions » à celles et ceux qui se syndiquaient chez VOUS !
Aujourd’hui, même votre CONFEDERATION désavoue votre « pseudo » projet !
Vous vous êtes affublé du titre de « sauveur » de la mer à boire et avez entraîné une flottille de vos gens dans une aventure « abracadabrantesque » qui vous laissera sur le quai du bord de mer !
Résumons l’offre qui vous a été faite :
- La S.N.C.F vous verserait un « super supra-légal » !
- Des indemnités de l’ordre de 50 à 60.000 € par personne (44 à 53 millions au total !)
- Un rachat de la flotte par la S.N.C.F qui la « relouerait » à prix modique
Et de tout ceci, vous faites fi ! Bravo !
Sachez, mon bon Monsieur, qu’à vouloir « triompher sans péril, on triomphe sans gloire » ! Quand on souhaite, avec ardeur, monter une S.C.O.P, on prend des risques ! Quand je vous entends, vous ou votre avocat, dire « réinvestir ses indemnités de licenciement engendrerait des incertitudes »… Je ne peux que m’étonner de votre « réelle volonté » à prendre le cap ! On y croit ou on n’y croit pas ! Vous voulez bien vous lancer à l’eau mais avec une bouée et une balise « Argos » ! NON, Monsieur, on ne tient pas ce langage quand on se veut jouer le « Pacha » ! SEAFRANCE, c’est 880 emplois et combien de sous-traitants ? Ce n’est pas l’arche de NÖE qui n’avait qu’un âne !
Fonder une S.C.O.P est plus que louable quand on y associe tout le monde. Une telle aventure ne se fait pas avec un noyau dur - qui peut être vermoulu - et une chair « molle » ! OUI, c’est un magnifique défi à soi-même et non une aventure sans lendemain !
Il vous manque 50 millions € ! Et vous osez demander à l’état, à nous contribuables, de vous faire un prêt de ce montant ! Vous surfez !
De plus, vous voulez laisser sur le quai les « non syndiqué(e)s » qui ont toujours refusé vos beaux discours, vos diktats ! Inadmissible !
Monsieur ! Vous n’avez plus qu’une solution : « Prendre le large et bon vent » !
Ndr : L’abeille « SARKO » a, depuis, changé de cap… Trop risqué pour naviguer en eau trouble…