En 1974, Claude FRANCOIS chantait « le mal aimé » :
« J'ai besoin qu'on m'aime
Mais personne ne comprend
Ce que j'espère et que j'attends
Qui pourrait me dire qui je suis ?
Et j'ai bien peur
Toute ma vie d'être incompris
Car aujourd'hui : je me sens... » INCOMPRIS !
Aujourd’hui, l’as du clavier, J.F COPE pourrait mettre ce refrain à son répertoire. Peut-être le fera-t-il à la prochaine édition de « MUZIK’ELLES » en 2014… SI ?
Eh oui, n’est pas « populaire » qui veut ! La preuve :
EXCLUSIF. 73% des Français ont une mauvaise opinion de Jean-François Copé, selon notre sondage exclusif BVA à paraître ce dimanche dans «le Parisien» - «Aujourd'hui en France». Le patron de l'UMP reste toujours aussi mal-aimé des Français. «Rien n’y fait, ni ses nombreuses interventions médiatiques de ces derniers jours, ni ses récentes propositions sur la réforme du droit du sol, ni même l’impopularité record du gouvernement», relève Eric Bonnet, directeur d’études BVA Opinion.
A la question «Avez-vous une très bonne, plutôt bonne, plutôt mauvaise ou très mauvaise opinion de Jean-François Copé», les sympathisants de
gauche répondent «une mauvaise opinion» à 93%. (NDLR : Rien de surprenant !) Mais l'impopularité du député de Seine-et-Marne
s'observe même à droite (53%). (NDLR : Les suites – sans fin – d’un combat fratricide et
d’arrière garde…)
Son image auprès des Français est particulièrement négative. Parmi les 73 % de
sondés qui ont une mauvaise opinion de lui, 78% le jugent «trop perso», 66% «arrogant», 70% «arriviste», 60 % «démagogique» (NDLR : Impropre !) et «autoritaire» - NDLR : La culture du « MOI » -, 56% «antipathique» (NLR : Pas avec sa clientèle, ses grognards
de la circonscription), 54% «sectaire». Ils ne sont que 40% à le trouver «courageux» (NDLR : Il l’a toujours été !) et 46% à juger qu’il «a des convictions profondes» (NDLR : et des
ambitions cachées…). Surtout, note BVA, ils sont une écrasante majorité à le trouver ni «rassembleur» (73% trouvent que ce qualificatif
s’applique mal à lui), ni «sincère» (69%), ni «proche des gens» (69%), ni «honnête» (65%), ni «charismatique» (66%).
En moyenne, 67% des Français ne font confiance à Jean-François Copé, ni « pour faire en sorte que l’UMP soit le principal opposant à François Hollande et au gouvernement » (51% ne lui font pas confiance pour cela), ni « pour définir une politique meilleure que celle du gouvernement » (62%), ni « pour lutter efficacement contre
le Front national » (NDLR : le fâcheux Copé-collé…) (78%), ni, encore moins, « pour
apaiser les tensions au sein de l’UMP » (80%). (NDLR : La guerre des tranchées… sans trancher !)
Résultat : ses rivaux lui sont préférés. 75 % choisissent Alain Juppé plutôt que le député-maire de Meaux; 63% son ennemi juré François Fillon, 60% Nicolas Sarkozy ou encore Nathalie
Kosciusko-Morizet (54 %). Il est, en revanche, préféré à Marine Le Pen (53 %, contre 31 %) et devance (47%, contre 44%) François Hollande, dont la cote s’effondre.
Sans surprise, il reste presque en dernière position s'il se présentait à l’investiture UMP pour la présidentielle de 2017, devant Xavier Bertrand (qui n’obtient que 1% de préférence) – et
ce n’est pas une assurance ! -, mais très loin derrière Nicolas Sarkozy (58%), Alain Juppé (19%) et François Filon (12%) et au coude à coude avec NKM (4%) et Bruno Le Maire (2%).
Enquête réalisée auprès de 1050 personnes les 24 et 25 octobre selon la méthode des quotas
Et oui, Monsieur COPE, je peux vous l’écrire – comme je pourrais vous le dire entre « quatre yeux », vous avez effectivement bien changé ! Est-ce l’ambition personnelle qui vous a occulté la vue ? Je le pense ! L’ambition, en soi, n’est pas un vilain défaut mais l’ajout d’un égo démesuré fait que l’on s’éloigne de celles et ceux qui firent vos élections. Fini le temps consacré à l’écoute active comme vous le fîtes auparavant ! Seuls, vos fidèles affidés ont droit à cette prérogative. N’écoutez que les « siens » - dont certains par pur intérêt – vous a éloigné de votre électorat de base. Quand vous déambulez dans votre ville, votre comportement devenu hautain, vous prive d’un contact chaleureux.
Vous n’êtes plus le COPE des premières années. Celui que je connaissais - et que j'appréciais - s’est métamorphosé en politicien professionnel ! Est-ce l’âge qui avance ? Non ! Vous savez être aussi dynamique que « dynamiteur » ! Vous avez le flux oratoire – bien supérieur à Pépère -, la répartie vive, l’élocution facile mais- trop souvent - de tout ce qui est dit, vous faites le contraire ! Je ne suis pas un « « anti-tout » mais plus un petit toutou docile ! Moi aussi j’ai pris de la bouteille. J’ai ouvert les yeux. J’ai abandonné le militantisme aveugle sans pour autant renier mes convictions profondes. Je me suis ouvert à la pensée, à celle qui n’est pas unique ! J’ai fini de gober les paroles sans actes ! En un mot, vous n’êtes plus le « bon samaritain » ! L’ouverture vers les « Godefroy de Bouillon » nuit à l’image du parti que vous représentez ! Laissez-les donc rejoindre leur corps d’armée : La Marine !
Alors pour conclusion, bien que n’étant pas un virtuose du clavier – « sauf de l’azerty », je chanterai en duplex la chanson de DALIDA, en 1970 :
« Ils ont changé ma chanson, ma
Ils ont changé ma chanson
Moi qui l'avais écrite paroles et musique
J'aimais bien ma chanson, ma
Ils ont changé ma chanson … »
Oui, tout a changé, la musique - qui est devenue un tintamarre - et les paroles – sans les actes - !
Redevenez donc celui que vous étiez… Vous y gagneriez ! Le retour en arrière ? « Moi, jamais… Je vais de l’avant ! »
Ce sera regrettable !