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Le bloc-notes de J.M DELATTE

J'entretiens cette page pour exprimer mes convictions, dire mes coups de coeur, pousser des coups de gueule, publier des photos et tenter quelquefois d'avoir de l'humour. La chronique de l'air du temps ! Celui qui se présente à mes yeux ! Ma façon de revendiquer ma LIBERTE ! Exprimez-vous ! Suivez-moi et inscrivez vous sur ma Newsletter. Ni pub, ni enregistrement de données ! Accès sécurisé ! Accès gratuit. Un gaulois et fier de l'être !

Il faut sauver le soldat DIDIER !

Publié le 5 Mars 2011 par JM DELATTE in Mon point de vue

Comme toutes celles et tous ceux concernés par le devenir de cette entreprise, la situation demeure plus que préoccupante. Le temps du « Pharaon de l’imprimerie » est une page tournée. Cette image était celle de Monsieur Jean DIDIER en 1992 : « Les pharaons ont construit des pyramides pour durer. Moi, aussi, j’ai voulu marquer mon temps »… Du haut de cet ensemble pyramidal de plus de 30 mètres, il contemple « son » usine, celle du petit typographe qu’il était ! Réussite sociale ? Certainement. Réussite industrielle à l’époque ? Oui. Il était « loin » l’imprimeur de la route d’Echampeu à LIZY. Les années fabuleuses 1964 à 1988 se sont éloignées.

 

1989, changement de stratégie, changement d’image de l’imprimerie française, construction du complexe industriel de MARY SUR MARNE. L’investissement « lourd » du site et de sa modernisation engendrent les premiers cumulus. Le ciel marysien se charge d’alto cumulus, signe d’orage imminent. Le manque de fonds propres était à l’origine des premiers déboires. Il est temps de recapitaliser la dette et en particulier le crédit-bail d’un montant de 1,5 milliard de francs (228  millions €).

 

1993, la situation est plus que périlleuse : endettement global du groupe de 2 milliards de francs pour un chiffre d’affaires de 2 milliards 1. Un repreneur se profile : QUEBECOR.

 

1995 : QUEBECOR reprend à 100 % les ACTIFS de LA FINANCIERE Jean DIDIER et procède à une augmentation de capital de 350 millions de Francs destinée à la restructuration financière de l’IMPRIMERIE Jean DIDIER.

 

Malgré cette nouvelle donne financière, les plans sociaux vont se succéder.

 

2008 : Le fonds d’investissement néerlandais HHVB rachète QUEBECOR et devient CIRCLE PRINTER’S

 

2011 : La crise frappant notre économie à tous les niveaux, CIRCLE PRINTER’S se place en « redressement judiciaire ». Environ 500 emplois sont menacés par un Nième plan social.

 

Un repreneur se profilera-t-il ? Ou bien ….  QUOI ?

 

Alors de ce drame qui frappe l’emploi, le tissu économique vital de notre canton, chercherait-on à en faire une « récupération politique » ? Nous sommes dans une sphère privée et je ne vois pas en quoi il a été opportun, à l'heure actuelle, d'ajouter cette  petite phrase ; « On ne vous a pas souvent vu » !

 

Les « ballets médiatiques » des uns et des autres suffiront-ils à faire basculer

le cours des évènements ?

 

 

Si quelqu’un doit être vu et pourrait – peut être - influer sur le sort de l’entreprise, c’est le Ministre de l’Industrie !

 

 

Les banques ont été « sauvées »...

Alors pourquoi ne pas peser sur elles pour SAUVER le SOLDAT DIDIER ?

 

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