Je vais essayer de m’attarder – non sur la voie de garage – sur ce que proposait le candidat F. ELU au travers d’un diaporama, qui, d’un avis d’observateur, ne manquait ni de pertinence, ni d’objectivité. Ne dites surtout pas que « Francis faisait son cinéma » ! C’est un moyen de communication facile, visuel, et moderne.
- D’abord, le train et les problèmes de la ligne « P », celle de PARIS – MEAUX – LA FERTE MILON :
Il est vrai que l’on aurait pu parler de « clientélisme » quand on voit la photo qui figure sur le bulletin de Francis ELU et de Sylviane TRONCHE. Mais, je ne crois pas que cette « image » – parmi tant d’autres – soit l’interprétation du « ce que j’ai fait, MOI ». Il a été rappelé que cette ligne, depuis bien des années, était laissée à l’abandon. Le « leitmotiv » de l’époque étant : « On passe au car » ! Depuis 1973 - je ne suis pas remonté à l’ère des temps - tout le « monde politique » en a parlé mais sans grande conviction, sans grande volonté politique. Je pense que ce combat pour la guerre du train a été mené par un ensemble d’acteurs (La grève des usagers en gare de TRILPORT, l’action de l’association « AOUT », les « politiques » du terrain, le Conseil Général, le Conseil Régional…) et qu’il n’y a pas lieu de s’intéresser à celle ou celui qui a fait le « plus ». La réalité est là : La ligne n’est pas fermée, elle revit et revient de loin !
Cependant, il y a une grande complexité – « le fameux mille feuilles de Monsieur GAUDIN, que vous ne trouverez pas chez votre pâtissier » - dans le « qui fait quoi ». Depuis 1997, la SNCF a pour mission essentielle d’exploiter les SERVICES de transports (voyageurs et marchandises). C’est également à cette date que le transfert de compétence du « transport Régional » (TER) est confié aux REGIONS. La propriété et la responsabilité du réseau sont de la compétence de Réseau Ferré de France (RFF).
Les dysfonctionnements constatés (retards, pannes de train, communication défaillante – voire même inexistante -) et le cadencement retenu ne sont pas à mettre au « passif » du Conseil Général. C’est de la compétence de la S.N.C.F ! C’est à la S.N.C.F qu’incombe la charge et l’obligation de VOUS transporter dans les meilleures conditions de confort et de sécurité. Peut-être que Conseil Général et Conseil Régional auraient pu « tacler » la carence des services rendus !
Je vais ouvrir et refermer aussi rapidement que possible la (parenthèse) sur la notion de « train ». Le train est un ensemble de véhicules guidés par des rails et solidarisés par attelages. De façon spécifique, un train est une file de wagons tractés ou poussés par une locomotive par OPPOSITION aux rames « automotrices ou autorails » dont la motorisation est située dans les voitures elles-mêmes. C.Q.F.D…
Le STIF qui est l’organe central de la gestion des transports en Ile de France a un budget 2011 de près de 4 milliards 970 millions € dont les recettes proviennent : D’abord des ENTREPRISES par leur versement transport. Puis les COLLECTIVITES : Le Conseil Régional à hauteur de 1 milliard 581 millions € (environ 30 % du budget global), le Conseil Général 77 à hauteur de 63 millions € (5 % du budget global), les Communautés de Communes. Et enfin, l’USAGER ! C’est lui qui investit dans le choix et le renouvellement du matériel roulant. L’exploitation étant dédiée à la S.N.C.F. Pour en arriver là, il a fallu dépenser beaucoup d’argent. A titre d’exemple : Un A.G.C coûte en moyenne 5 millions €. La réfection de la ligne et de la signalisation représenteront près de 4 millions €. Tout ne peut se faire en 1 jour ! Alors, des « petits gris », il y en aura encore… Pendant combien de temps ?
Quant à l’électrification de cette ligne, seule une volonté politique forte et affirmée permettra ce choix dans les années futures. Tout a un coût : Les premières études font état d’une dépense d’environ 70 millions € pour le tronçon TRILPORT – LIZY et de 98 millions € pour le prolongement vers la FERTE MILON… Comme le laissait entendre Francis ELU, cette nouvelle donne pourrait permettre de relier la ligne « P » à la ligne 9 LA FERTE MILON – REIMS (capitale régionale de premier plan) et d’offrir de nouveaux emplois à celles et ceux qui désireraient travailler soit en PICARDIE, soit en CHAMPAGNE ARDENNE. Serait-ce « incongru » de penser que ces régions pourraient mettre la « main à la poche » ? Ce serait, à mon sens, une action collective forte qui irait au-delà de notre propre territoire. Faire travailler ensemble des Collectivités territoriales – qui peuvent être de sensibilité différente – dans l’intérêt COMMUN de toutes et tous, ce serait formidable. Angélisme ? NON !
- · Les cars (usage SNCF et/ou Scolaire) : Encore un « mille feuilles » ! Je le développerai dans un autre article. Simplement deux mots !
Tout le monde semble dire, toute opinion confondue, qu’il y en a « marre » de voir tant de « bus à vide ». Simple constat ou réalité ? Ce dossier est complexe, certes et demeure, pour le « scolaire » une compétence d’une communauté de Communes qui n’a pas trouvé mieux que de procéder aux « replâtrages » successifs pour éviter l’instauration d’un P.L.D.
Je n’ai jamais manqué de dire que seul un PLAN LOCAL DEPLACEMENT permettrait de résoudre une fois pour toute cette grande ambiguïté. Il nous a été montré, à titre d’exemple, le PLD de l’agglomération du Pays de MEAUX ! Un exemple à s’inspirer ! Combien de fois m’a-t-on dit : « C’est trop long à mettre en œuvre… ça coûte de l’argent… » ! Mais est-ce-que les dits « replâtrages » ont été mesurés en performance économique ? J’en doute ! Alors, Messieurs, vous ferez comme vous le voudrez encore une fois ! Vous vous contenterez d’une « étude » d’un cabinet spécialisé pour vous donner bonne conscience et dans quelques années, compte tenu de l’évolution des moyens et modes de transports, nous vous retrouverons dans l’abribus avec vue sur l’affiche J.C.D : « Soyez de votre temps, ne restez plus dans l’inaction ».
Quant aux dégradations de nos routes… trop souvent occasionnées par un passage inconsidéré et répétitif de tous ces cars, elles attendront ! Allez chez votre GARAGISTE unique et préféré, pour procéder à la réparation de vos dégâts collatéraux occasionnés par l’état lamentable de nos voiries (constat d’expert oblige) et ENVOYER- en Recommandé - votre facture à votre Mairie pour en demander le remboursement ! L’argent, elle n’en a pas, la bonne question et la bonne réponse à vos maux, non plus ! Tout se dissout dans la « responsabilité collective » d’une collectivité.
OUI, je pense qu'il existe des "solutions" pour résoudre ces problèmes. Encore faudrait-il en discuter librement et objectivement, sans anathème, sans hypocrisie. Alors, à ce stade, on aura fait un grand pas en avant !
Votre canton veut bouger… Alors, bougez avec lui !
Si les chiffres indiqués se révélaient "faux", je vous saurai gré de bien vouloir m'en avertir en utilisant l'option "contact". Je m'engage à apporter les corrections nécessaires !