Entre deux guerres

Les élections de type « public restreint » sont terminées. Elles se sont soldées par le retour de la gauche à tous les postes clé de l’état.

Aujourd’hui, les deux principaux camps entre en guerre. Non pour une nouvelle bataille rangée gauche contre droite, mais pour la conquête du « perchoir » d’un côté et du « nichoir » de l’autre.

Voyons côté « perchoir ». Candidates et candidats sont nombreux pour ce poste. Citons, en l’absence prolongée de Madame ROYAL, Madame GUIGOU, Messieurs LE ROUX, BARTOLONE, GLAVANY... Beaucoup de prétendants pour un poste qui ne se résume pas à être le « cacatoès » de cette assemblée. Son rôle institutionnel est important : Nomination d’un membre au Conseil Constitutionnel, nomination d’un ou plusieurs membres des différents conseils et autorités administratives (CSA, CNIL, Autorité des Marchés Financiers...). A ce stade, courtisanes et courtisans du futur président - ou future présidente - sont en attente d’un retour sur investissement ! Ce n’est pas l’apanage d’un camp ! A chaque alternance, c’est le même tango à Paris qui se joue. Je regarde sans voyeurisme malsain !

Regardons côté « nichoir ». Une bataille interne est engagée à l’U.M.P - et ce n’est pas une nouveauté - pour la présidence du groupe à l’Assemblée depuis le retour de vague enregistré lors des législatives. S’affrontent sans trop se chercher le « Copéiste » sortant Christian JACOB et le « Filloniste » avancé Xavier BERTRAND. J’en oubliais un : Hervé GAYMARD. Demain sera le jour du duel ! Qui l’emportera ?

Que ce soit pour le « perchoir » ou le « nichoir », d’un côté comme de l’autre, on en oublie le premier défi à relever : La France !