Le titre de ce billet n’est ni péjoratif, ni irrespectueux. Il m’est venu à l’esprit lors de l’analyse de ces premières parties de soirée consacrées à la présidentielle ! J’ai suivi, sans limite et sans modération, peut-être comme vous, le déroulement de la phase 1 des prémisses de cette élection. Qu’en ai-je retiré ? Bonne question me direz-vous !
D’abord, sans prendre parti et sans parti pris, je reconnais que deux candidats se sont illustrés lors de cette campagne dans des registres différents puisqu’il s’agissait des leurs : Nicolas SARKOZY pour le « culotté » et Jean Luc MELENCHON pour le « Sans-culotte ». Un « puncheur » et un « tribun » qui, tour à tour, ont occupé l’espace médiatique au grand dam des deux François. Reconnaissez que les « acteurs », de par leur propre gestuelle, de par la forme employée d’un discours audible, de par l’ironie quelquefois déployée, ne pouvaient vous laisser de marbre !
Notez bien que je ne parle que de la FORME et non du FOND !
Nicolas SARKOZY devrait être un excellent « tennisman » non exilé fiscalement. Il est le roi des « coups droits » et des « revers » car il sait même prendre les gens de son équipe à contre-pied ! C’est un « ace » !
Jean-Luc MELENCHON, certainement moins sportif que Nicolas, aurait pu être un « avocat général » de haut vol. Il excelle dans les « réquisitoires ».
Cependant, « Coups et réquisitoires » ne sont pas les mamelles de la France.
Alors laissons le spectacle de côté et cherchons à nous intéresser, pour ce second « round » aux programmes des candidat(e)s. J’ai lu bien des « catalogues » mais je n’ai pas trouvé celui de l’U.M.P. N’aurai-je point suffisamment cherché ? La synthèse des « tables rondes », des « think tanks », devrait voir le jour prochainement. Messieurs les Chevaliers de la table ronde, passons à table et donnez-nous le menu ! Les « mezzés grecs » ne remplissent plus le corps ! Allons au plat de résistance !
Élire le Président de la République est un acte sérieux, individuel qui ne se joue ni côté cour, ni côté jardin.
Alors donnez-nous du bon grain à moudre et non de l’ivraie. Donnez-nous de l’espoir et non de l’illusion. Donnez-nous l’envie de nous retrouver ensemble et non de nous monter les uns contre les autres. Arrêtez les « super enchères » d’un poker menteur. Arrêtez la « stigmatisation ».
En un mot, comme en cent, donnez-nous l’envie de voter par l’adhésion et non par le rejet !
Vous aviez la forme, alors allez au fond et à fond !