Par 293 voix contre 222, le projet socialiste déposé par Monsieur Patrick BLOCHE concernant le « mariage » des homosexuels a été rejeté par l’Assemblée Nationale.
Je ne vais pas crier victoire pour autant car, comme le disait Monsieur BLOCHE, ce sera une des réformes prioritaires si la Gauche arrive au pouvoir en 2012. Est-ce vraiment une réelle priorité ? N’y aurait-il que cela dans le programme socialiste ? J’en doute, fort heureusement ! Est-ce être promoteur de progrès ? Progrès en quoi ?
Non, je ne suis pas un conservateur incurable ! Cependant, je maintiens – et vous pourrez me taxer de rétrograde, de has been – non une hostilité à l’homoconjugalité car chacune et chacun, de même sexe, peut vivre dans l’union, mais une très grande réserve pour l’homoparentalité. Je préfère que l’on conserve le mot MARIAGE pour célébrer l’alliance d’une femme et d’un homme. Ce n’est qu’une question de vocabulaire ! Et le français est riche en vocabulaire.
J’ai retrouvé sur le blog de François Hollande son billet du 7 juin 2011. En voici un extrait : « La liberté, c’est laisser la possibilité à deux personnes qui s’aiment, quelle que soit leur orientation sexuelle, de s’unir. L’égalité, c’est permettre à tout couple de recourir aux mêmes dispositions juridiques, sans discrimination. » D’une part, il emploie UNION et non MARIAGE, et d’autre part que signifie le recours aux mêmes dispositions juridiques sans discrimination. La première définition est non équivoque, la seconde l’est davantage.
L’homophobie est un délit puni par la loi mais trainera-t-on au Tribunal pour enfant des mômes qui, dans la cour de récréation, se « moqueront » – et Dieu sait si l’enfant est cruel – du statut de l’adopté ayant pour « parents » des personnes de même sexe ? Pensons davantage à l’enfant.
Si cette position est une valeur forte pour les gens de Gauche, je ne suis pas de gauche !