Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

dondhi01« Bienvenue chez les ch’tis » a été une réussite, au cinéma, mais pas pour l’imprimerie H2D !

J’ai appris – avec regrets mais sans grande surprise - que l’imprimerie H2D avait été placée en redressement judiciaire en date du 17 janvier 2013 auprès du Tribunal de Commerce de DUNKERQUE.. Cette information est issue du site  « Caractère »

Je cite :

 

« L’imprimerie H2D Lys (Nieppe, 59), anciennement Hélio Lys, qui avait été reprise mi-2011 au groupe Decoster par le groupe H2D, a été placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Dunkerque, le jeudi 17 janvier. Le groupe Valpaco, récemment rebaptisé Entagos  , pourrait faire une offre de reprise. Présidé par Jean Valli, Entagos est à la fois courtier en papier et plateforme d’édition. » Lundi, 21 Janvier 2013 10:44

Rappelez-vous, lors du choix du site de MARY, qui étaient les repreneurs « potentiels » ? Ils étaient trois : Le groupe SEGO, le groupe MAURY et H2D !

Il a été « préféré » par un « comité de sages » l’entreprise H2D (reprise de 247 personnes)  à SEGO. MAURY n’ayant pas donné suite.

Fallait-il donner son blanc seing à celui qui fût un ancien « DIDIER » sans avoir cherché à approfondir le bien-fondé de sa motivation ? « On le connaît bien… C’est un ancien… » ! Mais « l’ancien » avait-il hérité des gènes de son mentor ? Il aurait – certainement – fallu regarder d’un peu plus près cette ascension fulguranteMai 2011, reprise d’Hélio Lys à DECOSTER (aujourd’hui en  liquidation !)… Octobre 2011, reprise du site de MARY… 

Après cette reprise - dans des conditions que je ne connais pas – la mésaventure s’inscrit sur le site historique d’HELLEMMES. L’entreprise est liquidée le 25 juin 2012.

Aujourd’hui, le site de LYS est en redressement judiciaire. Sera-t-il liquidé comme l’a été le site d’HELLEMMES ? Le « repreneur » sera-t-il Monsieur Jean VALLI ? Qui est donc ce Jean VALLI ? J’ai retrouvé un article publié par « LE POINT » le 26 juillet 2007 ! Éloquent !

Lors de la séance des vœux de la Communauté de Communes, je me suis permis d’ouvrir le débat avec les « artisans inconditionnels » de l’ère H2D.

Un seul mot leur vient à l’esprit : La crise qui frappe le monde de l’édition !

Je n’en suis pas certain ! Elle y contribue certainement mais pas entièrement !

Voici une démonstration du contraire et à proximité.

Toujours extrait de « Caractère », l’article concernant Roto France Impression.

Je cite :

« L’imprimeur francilien dope son prépresse et sa capacité d’impression avec une 80 pages.

Intégrée dans le groupe Maury depuis 2005, l’entreprise dirigée par Jean-François Calarnou vient d’achever un plan important d’investissement pour renforcer ses capacités en prépresse et en impression. Sur son site de Lognes (77), RFI a mis en service deux systèmes de gravure directe des plaques VLF Magnus (Kodak) et une rotative offset Lithoman 80 pages en 4 groupes, laquelle vient compléter un parc déjà composé de cinq machines Harris et MAN (en 16, 32, 48, 72 et 80 pages). Cette presse 80 pages a été rachetée au groupe Circle Printers, qui l’avait acquise lors de la vente des équipements de Brodard Graphique (Coulommiers). Elle a ensuite été reconditionnée par le constructeur avant d’être installée dans le courant de l’été dernier et mise en production au mois de novembre. L’imprimeur vient également d’équiper, avec l’aide de la société Campion, l’une de ses rotatives (une 16 pages) d’un groupe UV lui permettant de réaliser des couvertures de magazines.

Roto France Impression a réalisé en 2011, avec un peu plus de 160 personnes, un chiffre d’affaires de l’ordre de 30 millions d’euros, en progression de 3,6% par rapport à l’année précédente, avec également une belle amélioration de ses résultats. L’entreprise réalise la plus grande part de ce chiffre d’affaires dans l’impression de magazines (90%) et de catalogues. »

Je ne chercherai pas à ouvrir une polémique sur le bien-fondé de cette reprise faite dans l’urgence et en pleine période électorale. Çà me serait trop facile de porter un jugement à postériori sur ce qui aurait du être fait. Mais, je formulerai, quand même et sans aucune désobligeance, cette question : « Aviez-vous examiné, mesuré, tous les paramètres économiques avant de céder à un coup de cœur porté par une volonté populaire ? »

En octobre 2011, j’ai fait passer le sentiment avant la « raison » et ai cédé au « coup de cœur ». Je voulais tant voir un « homme du terrain et non plus un pool financier » quand j’écrivais « Ne suis-je pas le mentor de Jean DIDIER ». Je ne me suis pas posé de questions sur l’homme issu du rang. J’y croyais dur pour le canton - bien que pas directement concerné mais impacté - !

J’ai repris un peu mes esprits quand en juillet 2012 j’écrivais « Non, Monsieur DONGHI, 1 + 1 n’égale pas 3 ! ».

Homme du rang, homme de terrain sont des « images » qui se ternissent très vite quand on est pris dans l’engrenage des affaires…

HELLEMMES, LYS… sont tombés ! Il ne reste que MARY… Jusqu’à QUAND ?

Après « Bienvenue chez les ch’tis », pourra-t-on écrire « Bienvenue dans la Brie » ?

Je l’espère mais sans grande illusion !

 

Tag(s) : #A la UNE
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :