A ces messieurs, les fortiches en maths !
Que pouvions-nous attendre d’un couple qui marche à hue et à dia ? "Pas grand-chose", on nous l’avait annoncé bien avant la rencontre, car chaque camp cherchera à « épargner » les esprits dans ses troupes, les élections étant proches !
L’Europe, depuis le Traité de LISBONNE, n’a guère fait de pas en avant face aux « diaboliques financiers » qui règnent en toute puissance. N’était-il pas un premier devoir européen de créer réellement une véritable banque européenne qui aurait eu pour fonction première, en cas de difficultés d’un état membre, de lui prêter à des taux consentis autres que ceux spéculatifs des marchands de sous, avec des conditions draconiennes - mais sans ingérence sur la nature même du budget national en matière de choix dans la dépense publique - ? La première « crise » grecque aurait du être le révélateur de cet état de fait !
N’a-t-on pas donné un coup de canif au contrat de ce traité en autorisant le rachat par la BCE de titres de dette publique pour sauver le soldat « Europe » ? Mais, oui, naturellement…
Aujourd’hui, les « décisions politiques » sont très en retard par rapport à la réaction immédiate des marchés. Vous souhaitez que… Votre « décision » a déjà un métro de retard ! Le « virus informatique » comme le « virus financier » ont une vitesse fulgurante ! On les prend en pleine poire ! Groggy ou KO technique ?
Ah qu’il est bien facile de parler d’un « sommet d’impuissance » quand on n’a rien à proposer ! Alors, Messieurs les forts en maths, que vous fussiez du camp des « mousquetaires » ou de celui « des sept mercenaires - en comptant un vert et contre tous », qu’auriez-vous à proposer comme « solution miracle » quand on connaît les termes d’une équation extrêmement difficile à résoudre ? Les paramètres, vous les connaissez : Mener une réduction de la dette publique et favoriser la croissance ! Tel est le problème ! Vous avez jusqu’à mercredi prochain pour remettre vos copies !
Trop de coupes sombres dans les budgets nationaux freineront une croissance déjà atone que ce soit en Allemagne comme en France ! Pour accroître la croissance (et l’emploi, en particulier), il faudrait encore augmenter la compétitivité en abaissant le coût du travail par une diminution des charges connexes !
Attention, on ne veut surtout pas toucher à l’impôt… sur le revenu mais les impôts indirects… seront certainement augmentés ! L’idée d’une TVA dite sociale reviendra sur le tapis… Et puis, vos impôts locaux subiront des hausses spectaculaires car les collectivités n’auront que cette unique ressource pour financer leurs projets pas toujours clairvoyants d’ailleurs !
Attendons donc l’arbitrage présidentiel qui ne pourra pas être providentiel car la vérité obligera !
Et bonne cogitation !
Rendez-vous Mercredi prochain pour le "radio crochet" de celles et ceux qui ne pourront pas nous chanter "La vie en rose" !