Au théâtre : Le « Casse Sans Gêne »
Eh bien oui, ce sera la nouvelle pièce (un bœuf ?) que nos dirigeants nous imposeront dès la rentrée... de septembre qui ne sera certainement pas rose. Car comment trouver les bons numéros à €milliards pour boucler le budget 2013 ? Qui dit « boucler », dit soit « se serrer la ceinture », soit « fermer sa gueule » ! Pas de chance, nous risquons d’avoir à supporter les deux !
Le choix (y en a-t-il d’autres ? car je ne pense pas que vous souhaitez voir votre salaire de base diminué...) ne sera pas trop difficile à faire :
Soit on augmente le taux de la TVA (une version nouvelle de l’auteur N. SARKOZY), soit on augmente la taxe ROCARD (1990) appelée C.S.G. 22 années de cotisations laborieuses pour en arriver toujours au même gouffre !
Si la TVA augmente d’ 1 point, l’État peut espérer récupérer 6,5 milliards €.
Si l’on augmente du même point la CSG, l’État peut en récupérer de 10 à 13 milliards € !
Il n’y a pas photo ! Alors, en 2013, vous verrez vos pensions, vos salaires baissés.
Quel sera donc la couleur de la sauce piquante hollandaise ? Je vous la laisse deviner !
Un point (ni de TVA, ni de CSG) cependant, m’a toujours interpellé : « Je vais annuler la cotisation aux allocations familiales des entreprises »... Si l’on enlève 5,4 % de cotisation, le coût du travail pourrait se réduire car ce ne sont que des cotisations patronales et non salariales. Donc, à priori, aucun effet d’aubaine sur le salaire net du salarié ! Seule la répercussion induite sur le « prix de revient » du produit aurait pu être sensible, à moins que l’entreprise ne l’utilise que pour gonfler sa marge... Et, concomitamment, une augmentation de 1,6 % de TVA (le taux « normal » aurait été de 21,2 %) était à supporter. On était l’équité de la mesure ? Monsieur LENGLET, vous le spécialiste des graphiques qui fâchent, venez à mon secours.
Autre piste : Pouvait-on recréer le taux de TVA majoré à 33,33 % ? NON, car la législation Européenne ne l’autoriserait pas. Vous ne pouvez avoir que 3 taux et nous les avons ! Par contre, rien n’interdisait de mettre en place un impôt indirect qui pouvait taxer des biens spécifiques, comme certains produits de luxe par le biais de droits d'accises. Il s'agit d'un impôt indirect perçu communément sur la consommation de tabac, d'alcool ou de carburant. Il existe des règles à respecter pour ces trois produits, mais « les États membres sont libres d'introduire leurs propres droits d'accises sur tout autre produit de leur choix » (dixit Bruxelles).
Tout ceci est au menu de la « conférence sociale ». Comme plat de résistance, il n’y a pas mieux !
Pour votre information, j’ai extrait un article du journal l’EXPANSION qui vous expliquera, plus en détail, les ingrédients d’un plat cuisiné qui n’aura rien d’exotique.
Bon, profitez bien de vos vacances.