En ce dernier week-end de Janvier, Jean-François COPE et Martine AUBRY ont donné le départ de la « campagne » pour les prochaines élections cantonales devant des responsables et/ou élus locaux. Va-t-on, dans les états-majors politiques en faire un débat national ou purement cantonal ? Les « avis » de ces spécialistes de la politique sont partagés. Je n’entrerai pas dans un tel débat car je ne suis pas à même d’être le « technicien tacticien » hors pair en la matière. J’ai, malgré tout, un avis sur la question.
Les « français » font de moins en moins confiance aux politiques. Il suffit de regarder le taux de participation aux récentes élections pour s en convaincre ! Qu’est-ce à dire ? Que la défiance s’installe dans les deux camps dits majoritaires. Le vote « sanction » (Con au demeurant, pardonnez-moi l’usage du qualificatif…) sera certainement au rendez-vous !
Je pense que ce scrutin des élections cantonales doit être, en milieu rural, purement local. Pour la population rurale du canton de LIZY, la grande OUBLIEE depuis bien trop longtemps, l’important demeure l’emploi de proximité par l’attractivité économique du territoire. En effet, cette action est l’une des compétences dévolues au Conseil Général et à Seine et Marne Développement ! Que trouve-t-on dans le « bilan » de Monsieur le Président EBLE :
- La participation avec l’Etat et la Région IdF au PLAN de REVITALISATION ECONOMIQUE du SUD de la Seine et Marne !
- La création d’un fonds d’ATTRACTIVITE doté de 900.000 € pour favoriser le développement de projets économiques sur TOUTE la Seine et Marne. Les « EFFANEAUX » - projet où la lisibilité était médiocre et trop mal expliqué et que j’ai, combattu avant de prendre conscience qu’il était une opportunité à ne pas négliger en cette période de crise – n’entraient-ils pas dans cette catégorie ?
Il est à croire que ce canton doit accepter et se contenter de ses plaines à céréales et à betteraves… Amis peintre à vos chevalets...De ses églises (au demeurant bien restaurées)… à visiter lors de la journée du Patrimoine… De ses lavoirs où le linge sale n’est même plus lavé en « famille »… De ses quelques chemins de randonnées où aucune structure d’accueil n’a été réalisée… Les pédestres étant plus souvent sur les routes au risque de l’accident… A-t-on réellement la potentialité pour ne vivre que du tourisme ? Je n’en suis pas convaincu ! Le tissu industriel demeure faible. Alors pourquoi toujours les grands bassins du SUD, de MARNE LA VALLEE, de VAL D’EUROPE bénéficient-ils de toutes les « attentions » ? Sommes-nous condamnés à vivre en cité « dortoir » et à se déplacer journellement vers ROISSY ou PARIS ?
5, 4, 3, 2,1… A vos neurones pour nous proposer autre chose !