Je pense que c’est l’apanage de la grande ville de pouvoir offrir culture de l’esprit et culture du ventre ! On peut très bien se nourrir de mots sans accroitre son taux de cholestérol ou son embonpoint !
Le café littéraire a fait (et continue de le faire) les beaux jours de la capitale.
Je ne vais pas jouer les mondains en vous parlant du « Procope », du « Flore » ou de « la closerie des Lilas », établissement si cher aux artistes du « Tout Paris » de l’époque à Jean-Edern HALLIER !
C’est le lieu d’échange, de convivialité par excellence.
Mais c’est à PARIS !
D’aucuns ont voulu se lancer dans cette entreprise en province mais encore fallait il réunir un parterre d’artistes, de littéraires à renom, d’écrivaines et écrivains.
Il y a un cadre à mettre en place où l’on se sent bien pour échanger !
On n’est pas accoudé au zinc, un café servi, et la UNE du canard à proximité !
Le café littéraire, c’est un autre monde.
La librairie café LANSARIBOOK à MEAUX a essayé cette voie près de la Cathédrale.
L’idée me semblait « bonne » lors de l’ouverture. Il avait une couverture importante sur les réseaux sociaux et pourtant… Ce petit café littéraire devrait fermer sa porte à la fin du mois.
Lire ICI l'article de "LA MARNE"
MEAUX, c’est 45.000 âmes mais la cité épiscopale, l’aigle de Meaux, la renommée culinaire de la ville n’ont pas suffi à donner un élan à cette forme d’activité.
Le café littéraire a une histoire et elle ne se réécrit pas !
Le copié-collé n’est pas de mise à MEAUX !