Comment pouvait il en être autrement ?
Pour arriver à cette dernière étape, elle devait pour cela être approuvée par les deux tiers des parlementaires, députés et sénateurs réunis.
La résolution d’une telle équation n’était guère possible dans la conjoncture actuelle car le SENAT est majoritairement droitier et l’ASSEMBLEE, sans majorité spécifique.
Le député LFI, Antoine LEAUMENT (phonétiquement : LEO MENT !) avait appelé ses « copains » de circonstance « à faire respecter la voix du peuple en mettant un terme à l’autoritarisme du Président MACRON » !
C’était la phase 3 de la procédure où la partie se jouait lors de la « Conférence des Présidents de l’Assemblée Nationale » qui a rejeté cette procédure par 54 voix contre 15 pour alors que la proposition de loi avait été jugée recevable par le bureau de l'Assemblée nationale le 17 septembre, elle avait en revanche été retoquée par la "commission des lois" début octobre. Quel imbroglio !
Les réactions n’ont pas tardées à se manifester : « Macron sauve sa tête grâce à l’abstention du RN »… Et on en arrive à cette phrase magique : « LE PEN la tutrice de MACRON ! »
Tout va y passer dans les amalgames : Le jeu des paumés du bloc central avec le RN, le double jeu des RN avec l’équipe BARNIER et le bloc central, le nouveau front républicain du RN contre LFI (le pourboire avait été oublié sur la note !)
Ceci n’est pas un « scoop » car cette destitution envisagée n’était qu’une péripétie de pure communication.
Le Président est le Président d’une certaine France mais pas la mienne !
Dans l’immédiat, la « révolution » n’est pas en marche et le Président n’a pas encore pris la route de VARENNES !
Le président reste donc assis sur son trône.
Maintenant quel sort sera réservé à son premier ministre ?
On ne parlera plus « destitution » mais « motion de censure » !
Qui la votera ? Qui s’abstiendra ? Le vote est NOMINATIF !