Dans l’angélisme de l’écologie telle qu’elle nous est montrée par les « ayatollahs verts » de la sphère politicarde.
Demeurer contre toutes formes de projets me semble être une aberration profonde !
Tout n’est pas nul et répulsif mais encore faut-il pratiquer la pédagogie, donner une information claire, ouvrir le débat et accepter la contradiction avant de se réfugier dans « l’enquête publique » pour faire avaliser les données par le Préfet – souvent acquis à la cause… - et faire ainsi avaler le projet à la population censée être concernée… Vous avez l’exemple de « Terzeo » à VILLENOY… C’est acquis aujourd’hui malgré moultes pétitions, manifestations…
Qu’est-ce qui me choque le plus dans ces démarches légales d’enquête publique ?
Le périmètre retenu qui ne prend pas en compte les problèmes collatéraux des communes impactées indirectement !
Pourquoi donc citer des communes comme USSY sur MARNE, CHANGIS sur MARNE qui ne sont que très indirectement concernées par ce projet hormis les odeurs nauséabondes portées par un vent défavorable. Ce n’est pas du méthane (gaz inodore) mais du « biogaz » - terme qui m’interroge… bio ? – un mélange de méthane et de dioxyde de carbone.
Pourquoi donc avoir OMIS de cette enquête la commune qui est la plus concernée par ce développement futur du site SUEZ : TRILPORT ?
Monsieur le Maire de TRILPORT, J.M MORER a fait paraître un communiqué de presse le 16 mai intitulé : « NON aux 210 camions/jour de la décharge CAPOULADE – SUEZ » Pour en connaître la teneur, cliquez sur le lien souligné (source : Magjournal77)
La D 17 est l’axe structurant qui relie le Pays de Meaux au Pays de l’Ourcq. Il est déjà très sollicité par les nombreux camions qui viennent déposer leur chargement chez SUEZ. Cette route est accidentogène et le sera encore plus. Quant à la ville d’Isles les Meldeuses, sa traversée deviendra de plus en plus délicate !
Ce n’est qu’un CONSTAT de ma part et NON une manifestation polémique !
Alors que faire pour épargner aux trilportaises et trilportais cette future punition -non méritée, bien sûr - suite à la nouvelle orientation de développement de SUEZ – CAPOULADE sur son site d’ISLES les MELDEUSES ?
Oui Madame, oui Monsieur, j’ai connu l’époque de la ballastière où des dizaines de wagons poubelles venaient décharger des tonnes de détritus parisiens chez CAPOULADE ! L’écologie était balbutiante en ces temps-là ! C’était, à mon avis, une solution de bon sens afin d’éviter un afflux de camions sur des chaussées inadaptées à ce type de trafic. Ce moyen ferroviaire a été abandonné pour des raisons que j’ignore…
Alors les faits sont pratiquement actés ! L’extension d’activité (monnaie oblige !) se fera ! Il faudrait donc essayer de faire modifier l’acheminement des détritus vers le site. Pourquoi ne pas rouvrir l’option RAIL ? Des dessertes nocturnes pouvant être envisagées sur cette ligne « P » !
L’acheminement par barges me semblerait incompatible avec les projets de développement du tourisme fluvial de la Marne. Les temps de navigation seraient trop importants.
Je souhaite donc que cette lettre ouverte puisse ouvrir le débat à la commune de TRILPORT afin que soit pris en considération cet afflux de camions poubelles dans la traversée de la ville.
Un extrait du dossier d’enquête publique : « Le document évoque 210 camions/jour ; 1 à 2 trains/jour ; 8 barges/jour et aborde des « projets de réaménagement des modes d’accès multimodaux existants : réhabilitation du quai fluvial existant et la création d’un nouveau quai ferroviaire ».
Tous ces futurs projets de développement de centre de collectes de déchets au nord seine et marnais malmènent l’état de nos infrastructures routières : D 603 (Meaux – Trilport), D 17 (Trilport – Isles les Meldeuses), D 401 (Lizy sur Ourcq – Cocherel) !
Je pense que le communiqué de presse de la mairie de TRILPORT mérite d’être lu par les autorités compétentes et pris en considération par Madame le commissaire enquêtrice avant de rendre son rapport définitif.
Il faudrait que ce point crucial ( l’approvisionnement du site hors traversée de TRILPORT par des camions) devienne une condition obligatoire (et suspensive en cas de refus de rechercher d’autres moyens d’acheminement) à inscrire au dossier ! Une obligation et non une simple suggestion envisagée… à graver dans la pierre !
Encore une fois, que le citoyen se prenne en charge à moins de considérer que l’ouverture d’une enquête dite publique ne soit qu’un simple acte de « bonne conscience » offert par les autorités compétentes à la population !
Pour compléter votre information : Cliquez sur le lien cidessous
Dossier CSS (commission de suivi de site) de SUEZ Isles les Meldeuses.
Bonne lecture.