« Il n’y aura pas de mars rouge... » Ah, je viens de comprendre, le ministre des Finances, nous parle des Martiens de la planète « OXO » et de la « soupe aux choux »… C’est un peu l’histoire du « Glaude » et du « Bombé » qui rament sur la planète terre confrontée à une raréfaction des produits alimentaires, à des hausses intempestives des prix des matières premières et de l’énergie, à la guerre des prix entre les industriels de la bouffe (et de la malbouffe aussi…) et les stars de la distribution qui concourent pour le challenge d’or du plus grand défenseur de « SON propre POUVOIR de vendre…avec une marge similaire… On ne fait pas de perte mais on perd une part de bénéfice… »
Un petit rappel cependant, en 2022, les prix ont d’une manière générale augmenté de 10,4 % dans l'Union européenne sur les douze mois précédents.
Selon Eurostat, les produits alimentaires sont, eux, particulièrement touchés ( surgelés et les produits frais) avec une hausse de 18 % pour la même période !
Monsieur la Denrée, du haut de sa soucoupe, survolant notre territoire n’a eu qu’un mot à adresser au Glaude et au Bombé : « Je vois que tous les voyants sont au vert, j’viens chercher mon bol de soupe »…
Mais un panneau, posé dans le jardin des compères au canon joyeux, attire son attention :
Message d’OXO à la terre les produits alimentaires suivants vont augmenter en 2023 ;
La viande surgelée + 30 %.
Les pâtes + 20 %
Les boîtes de conserve + 18 %
Les légumes frais + 17 %
Les produits laitiers + 16 %
La volaille + 13 %
Le café + 11 %
Le pain et les céréales + 10 %
Alors le Glaude et le Bombé plantez plein de choux… OXO vous passe le marché !
De la soupe aux choux, beaucoup -hélas- se retrouveront à la « populaire » !
J’ai quitté « OXO ». Je redeviens terre à terre !
Je suis comme vous je constate et subis un coût alimentaire hors du commun…
Bruno est daltonien… Il voit tout en vert…
A penser qu’il ne se balade jamais dans les allées des distributeurs, dans les halles de marchés, chez les commerçants de ville ! Alors comment peut-il nous dire que les jours et mois prochains ne seront pas « rouge » ?
Hier, industriels et distributeurs se faisaient la bourre pour essayer de trouver des accords sur les prix. L’issue de ce marathon, je ne le connais pas mais les uns ont BESOIN des autres ! Qui subit les plus fortes hausses (coût des matières premières, coût des transformations, coût des acheminements…) ? Les industriels ! Qui ne veut pas perdre un iota de marge ? Les distributeurs !
Qui payent le TOUT ? VOUS et MOI !
Manger 5 fruits et légumes par jour ? Manger bio ? Messages subliminaux des distributeurs, messages relayés par le corps médical (qui prendrait soin de notre santé !) alors je reste de marbre car seul mon hérisson de poche guide ma conduite alimentaire : Des fruits qui nous viennent de l’autre bout du monde, des légumes hors saison à prix peu attractifs (des tonnes de tomates, courgettes, fraises ou framboises importées et consommées en plein hiver, alors qu’elles sont hors de prix et sans la moindre saveur), des viandes à des niveaux de prix jamais atteints (un pot au feu n’est plus le plat du pauvre…), des volailles (bientôt sans label rouge), du lapin à 15 € le kg, des fromages que certains vous vendent en affichant le prix des 100 grammes… Des œufs en vrac à 40 centimes pièce… Du poisson (mis sous cellophane et dans quelles conditions d’hygiène ?) qui baigne dans son jus presqu’aussi cher que chez mon poissonnier qui lui me conseille !
Quant au « bio », je le laisse à celles et ceux qui croient en ses vertus ! Pour manger « sain », il faudrait payer davantage ? NON ! Je refuse !
Pour ce qui est des « produits transformés sur place », la cuisine à ciel ouvert m’interpelle tout comme le poids et le prix au kg que l’on découvre sous l’emballage ! L’art de flouer le consommateur qui ne regarde que le prix affiché !
J’arrête la crise de foie !
Le gouvernement nous mijote un panier anti-inflation… avec des produits dits de première nécessité ! Quels sont donc ces produits ? Chaque distributeur proposera ses marques « maison », celles où la marge s’avèrera la plus élevée… Encore de la com’ !
Avant (c’était quand ?) je passais dans les rayons (quand ils ne sont pas encombrés…) et sans comparer le prix, je prenais l’article. Aujourd’hui, je scrute le prix au kilo, l’origine, le nutri-score (qui n’est qu’une indication…) ! Les produits d’appel… Je les oublie !
Nous préférons « Manger MOINS mais MIEUX » !
Je comprends aisément que bien de nos concitoyens soient obligés d’aller au « RESTO du CŒUR » pour compenser une « dépense contrainte » surtout quand on a de jeunes enfants.
Revenez donc sur terre « la denrée » et venez constater que depuis le tournage en Seine et Marne de la « Soupe aux choux » à CHAMPEAUX (Il s'était déroulé du au ) tous les ingrédients (soupe comprise) de notre alimentation quotidienne ont pris de l’embonpoint en matière de prix !
Aujourd’hui, la valse des étiquettes est au hitparade de la musique française !