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Avec l’affaire Palmade ? Vous nous soûlez…
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Pour un mec qui ne picole pas (modérément dans certaines occasions), qui ne sniffe pas un rail (sauf quand j’étais môme avec les « blizzards de chez Camus»), qui ne se pique pas (sauf quand un moustique ou une guêpe me troue l'épiderme)...
J'avoue que j’en ai plus que marre des unes, des news, des colportages, des journaleux, animateurs de plateaux qui nous servent du Palmade à toutes les sauces ! La mayo est dégueulasse !
Comme pour les écarts de langage à l’Assemblée populaire, ces commentateurs, agitateurs se répandent sur ce drame où le sort des victimes collatérales et innocentes est TOTALEMENT ABSENT !
Qu’une femme perde son fœtus (qui n’a pas la « personnalité juridique » que l’on acquiert que par la naissance), ce qui en soit est un traumatisme grave, qu’un môme soit dans le coma avec un pronostic vital encore engagé, que le beauf de Madame soit lui aussi en soins intensifs, tout ceci ne fait pas du « BUZZ » !
LA MEN TA BLE !
On est dans l’indécence la plus vulgaire quand une agence immobilière ose se faire de la pub en parlant de la vente de la maison d’un shooté, d’un grand malade, quelle HONTE !
Des avocats vont se démener, se battre pour être les « défenseurs » d’un tel personnage… Un monde fou ! « J’ai le dossier Palmade à défendre »… Bon courage !
Défendre le droit des victimes, oh combien ! Mais les avocats ne se précipitent pas !
Bientôt ils vont nous sortir la sempiternelle ritournelle entendue dans les défenses d'accusé : « Le pauvre, il était malade depuis des années. Son enfance a été ternie par un père qui picolait et se shootait, une mère battue qui ne faisait que des ménages… » Allez sortez vos mouchoirs !
NON ! Je ne compatie pas ! J'enrage !
Ce type avait une culture certaine et connaissait les méfaits des stupéfiants.
Il est passé OUTRE ! Et bien qu’il paye maintenant !
Si ce personnage est condamné par la Justice, le futur pensionnaire de la Santé, pourra enseigner aux autres détenus, le théâtre en créant la pièce « Bien Bonjour de chez les Nazes » !
Maintenant messieurs : C’est STOP !
Passez donc à l’ombre !
Et si vous nous parliez des victimes collatérales ?