Je pense que le tribun d’avant, du haut de sa vigie, a des problèmes accrus de vision ! Le cap de l’espérance vient de se traduire en désespérance ! Lui qui pensait voir sur le bord des rives, des milliers de « traîne-savate » en est resté pour ses frais ! Bon, passons aux choses sérieuses !
Ils n’étaient pas des milliers à marcher dans les rues de Paris en chantant, en vociférant, en brandissant maintes revendications pour essayer de convaincre nos très chers gouvernants de la réalité de la vie quotidienne de bon nombre de personnes (angoisse sur les dérivés de l’or noir que l’on doit s’arracher à prix d’or jaune, angoisse sur le coût des produits courants, angoisse sur les niveaux des bas salaires…) ! D’un côté, ils étaient 140.000 (ici, on compte les 4 membres, les bras et les jambes) alors que d’autres ne se contentent que des têtes, soit environ 30.000 ! La guerre des chiffres fera toujours rage !
Non monsieur, ne MELENCHON pas tout ! Cette ébullition réelle des esprits n’est pas un immense succès ! Vous avez « oublié » les grandes grèves de 1968 et de 1995 ! Je les ai vécues et supportées ! CHIRAC, JUPPE se sont vite retrouvés dans la panade face à ce mécontentement social généralisé ! Bernard THIBAULT, secrétaire général de la CGT Cheminots fut un agitateur de première classe ! Non monsieur, un nouveau Front Populaire n’est pas en marche !
Quand vos sbires se satisfont d’une petite mobilisation et que vous, l’organisateur de cette marche vous osez juger que le Président est à bout de souffle, je crois que vous ne manquez pas d’air ! Je concède, cependant, que la macronie, dans son ensemble, n’a rien vu venir ! Beaucoup trop dispersée et peu attentive à la « température sociale » !
Oui une partie de la gauche était représentée par les « écologistes » ROUSSEAU et PIOLLE… (JADOT était absent…) ; par le « socialiste dissident », Olivier FAURE ; par le NPA de Philippe PEUTOU (ou rien !) ; par Manuel BOMPARD et Clémentine AUTAIN de LFI.
J’allais oublier : Jérôme Rodrigues, figure emblématique des « gilets jaunes » était de la partie…
Mais il y avait aussi des absents de marque : Fabien ROUSSEL, secrétaire national du Parti Communiste et le sieur MARTINEZ !
Le poing levé, Jean-Luc Mélenchon, cravate rouge et cocarde tricolore (comme les conscrits au service militaire…) sur le revers de la veste, était au côté d’Annie ERNAUX (Prix Nobel de Littérature)…
Peut-être que Méluche se prépare à rédiger ses mémoires…
Des conseils sont toujours bons à prendre !