Je te dédicace cette parodie d’un chanteur que tu appréciais, comme moi, un certain SARDOU Michel…
Allez Gégé, prends ta guitare et tu nous chantes :
« Ça fait déjà longtemps qu'on se connaît
Même si c'est vrai je n'vous parlais jamais
Je n'sai's pas faire le premier pas
Mais vous saviez déjà tout ça…
Le seul moment où tout est dit
C'est quand le spectacle est fini
Salut salut
Je suis venu vous dire salut
Et puis merci de m’avoir connu
Quand j’étais à Lizy
Dans cette petite mairie… »
Eh oui, le spectacle est fini mes ami(e)s… On se verra dans d’autres lieux !
Tu nous avais déjà quitté quand tu as pris ta retraite pour te ruer vers l’ouest !
Des odeurs de la sucrerie, du Ferro, tu as préféré respirer les embruns de l’océan. Et au diable le caractère briard… Tu es devenu Chouan !
Aujourd’hui, tu as pris le grand large en laissant sur terre celles et ceux que tu as aimés. Ce n’était pas ton choix mais, hélas, on ne choisit l’horaire de son départ ! Et pour une fois, il n’y avait pas de mouvements de grève !
Nous sommes des « Lizéens » de longue date ! Nous avons essuyé nos frocs sur les mêmes bancs de nos écoles. Nous avons fait les mêmes conneries. Nous avons courtisé les mêmes fleurs ! Tu n’étais pas un « inconnu » ! Qui ne connaissait pas Gégé ? Tu étais presqu’une mascotte quand tu ouvrais les défilés !
Je te revois à la sortie des écoles, sapé dans ton joli costard, la casquette chevillée sur la tête.
Je te revois quand tu jouais le « vaguemestre » de la Mairie avec ta petite sacoche le matin et le soir ! L’horaire était programmé !
Tu étais un gueulard mais pas rancunier. Les personnes qui ont eu à travailler avec toi pourront en témoigner.
Non, ce n’est pas une homélie mais, à ma manière, je tenais à te témoigner toute ma gratitude et mon amitié au nom du Lizéen que je suis et envers le Lizéen que tu étais.
Bon vent Gégé !
Il m'a transmis ce court SMS : "C'est un gros coup de coeur qui m'a emporté et pas cette saloperie de virus. Chouan, je l'ai combatu dès ses premières manifestations" !