Le platane crétois,

Une longue histoire !

KRASI est un petit village traditionnel et pittoresque connu pour l'abondance de ses sources qui alimentaient autrefois la cité antique de LYTTOS. , situé à 17 km au sud de MALIA en montant vers le plateau de LASITHI (où d’innombrables moulins à vent servaient à activer les pompes de puisage d’eau aujourd’hui disparus. Cette plaine fertile est réputée pour la culture de ses patates énormes) : le platane de KRASI déclaré monument de la nature. Cet emplacement unique a favorisé la croissance exceptionnelle du platane (Platanus orientalis) qui trône maintenant au centre du village.

Cet arbre géant d'une circonférence de 24 m à sa base (14,60 m à une hauteur de 1,30 m) est estimé avoir 1000 ans, voire plus. Au XXe siècle, les artistes et écrivains venaient se reposer et chercher l'inspiration à l'ombre du feuillage du « Platanos Kazantzakis » - écrivain, philosophe crétois avant tout ! L’aéroport d’Héraklion porte son nom - appellation donnée aujourd'hui par certains.

Le village de KRASI a obtenu en octobre 2011, une reconnaissance de ce phénomène et sa protection. En effet, ce platane historique a été déclaré par décret présidentiel, monument de la nature. L'arbre est impressionnant, il est tellement grand et vieux. La légende dit que « l'homme qui boit de l'eau de la fontaine de Kräsi se mariera plus tard avec une fille du village » ... J’en ai bu à chaque visite mais j’avais épousé une fille du nord de l’Algérie !

J’en profite pour parler de ma ville fétiche : GORTHYNE ou GORTYS - qui était devenue la ville la plus importante de la région au milieu de l’an 1000 avant JC. – où l’on peut découvrir le célèbre et rare platane au feuillage persistant de Gortyne qui aurait fait de l’ombre aux invités des noces de Zeus et Europe.

Il est vrai que ces platanes extraordinaires et séculaires ont peu de traits communs avec ceux de MEAUX et de sa place Lafayette mais un platane est un arbre résistant quoique l’on en dise. Certains sont « malades » de la pollution atmosphérique mais la maladie se doit d’être reconnue avant d’en décider un abattage purement arbitraire…

Nota : J'ai connu ce kiosque quand j'étais à MOISSAN dans la classe de Monsieur FERRY ! 

Ce n’est pas se désavouer en reconnaissant que l’on s’est trompé !

C’est ce qu’un politique devrait enfin comprendre : Carte sur table !